À partir du mois d’avril, le Palais Garnier, à la fois monument historique et l’une des deux scènes de l’Opéra de Paris avec l’Opéra Bastille, va restaurer sa façade principale. Le bâtiment restera ouvert tout au long des travaux qui doivent s’achever fin 2024.
Le Palais Garnier est classé monument historique depuis 100 ans
Depuis quelques mois, la façade du Palais Garnier, qui donne sur la place et l’avenue de l’Opéra, n’est plus visible en raison du montage des échafaudages et la préparation du chantier. Selon la direction de l’Opéra National de Paris (ONP), cette façade de près de 2000 m2 : « souffre de la pollution, de chocs thermiques importants et de l’usure des matériaux ayant entraîné des désordres structurels », estimant les travaux nécessaires « pour garantir la pérennité du monument et la sécurité des personnes, pour les prochaines décennies ».
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Outre les travaux de nettoyage, dépollution et déplombage, ils portent, entre autres, sur la restauration des dorures, des éléments sculptés et des sculptures ainsi que les dorures des grilles du péristyle, des lettrages, bustes et chapiteaux. Un système de protection anti-pigeons sera également installé. Une restauration tout à fait normale pour le bâtiment imaginé en 1860 par l’architecte Charles Garnier, inauguré en 1875 et classé monument historique en 1923.
Le coût des travaux sera « financé par l’affichage publicitaire sur la bâche de la façade »
Selon l’ONP, la durée prévisionnelle de l’opération s’élève à 27 mois à compter d’octobre 2022, date des premières installations de chantier et devrait s’achever fin 2024. Le coût des travaux de restauration, qui vont débuter en avril 2023, est estimé à 7,2 millions d’euros et sera, précise l’ONP, « financé par l’affichage publicitaire sur la bâche de la façade ». Emblème du patrimoine national, le Palais Garnier accueille près d’un million de visiteurs et propose environ 200 levers de rideau par an.
Philippe Gault (avec AFP)
