Pierre Audi, le directeur du Festival d’Art Lyrique d’Aix-en-Provence, est l’invité du Journal du Classique ce vendredi 5 février, à l’occasion de l’ouverture de la billetterie de l’édition 2021.
Tristan et Isolde de Wagner sera présenté pour la première fois au festival d’Art Lyrique d’Aix-en-Provence
Après l’annulation de sa précédente édition, en raison de la pandémie, le Festival d’Art lyrique d’Aix-en-Provence entend bien renaître cet été et en beauté. Pas moins de 8 productions lyriques et une riche programmation de concerts seront à l’affiche du 30 juin au 25 juillet. La reprise s’annonce ainsi exceptionnelle, « parce que nous toutes et tous avons besoin de nous retrouver autour de l’art le plus beau, goûté en commun dans l’instant présent » écrit Pierre Audi dans la préface de la brochure du festival, promettant, bien entendu, de s’adapter en respectant les mesures sanitaires.
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Et cette programmation devrait séduire un large public en embrassant toutes les époques : de la musique ancienne italienne à la création contemporaine en passant par l’incontournable Mozart représenté par ses Noces de Figaro, Verdi avec Falstaff, Rimski-Korsakov avec Le Coq d’or ou encore Wagner dont Tristan et Isolde sera présenté pour la première fois au festival.
On retrouvera sur scène Julie Fuchs, Lea Desandre, Christopher Purves, Stéphane Degout, Nina Stemme, Lucile Richardot…
Ces ouvrages seront confiés à de grande figures de la mise en scène, telles Barrie Kosky et Simon Stone qui seront en résidence et engagés chacun dans deux productions différentes ou la jeune metteuse en scène néerlandaise Lotte de Beer. Dans la fosse : l’ensemble Balthasar Neumann de Thomas Hengelbrock, l’orchestre de l’Opéra de Lyon de Daniele Rustioni, le London Symphony Orchestra de Simon Rattle comme l’ensemble Correspondances de Sébastien Daucé. Et sur scène : Gyula Orendt, Julie Fuchs, Lea Desandre, Christopher Purves, Stéphane Degout, Nina Stemme, Lucile Richardot…
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Pierre Audi nous éclairera ce soir sur cette programmation, sur les enjeux des metteurs en scène, l’importance de la place des femmes dans ces productions comme la dimension méditerranéenne mais aussi internationale du festival ou la place du numérique qui, depuis la fermeture des salles, a fait évoluer notre perception de la musique vivante et pourrait avoir encore un rôle à jouer dans le futur.
Laure Mézan
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