Philippe Jordan, directeur musical de l’Opéra de Paris est l’invité du Journal du Classique, à l’occasion de ses concerts à la Philharmonie avec son orchestre de l’Opéra National de Paris.
Philippe Jordan espère maintenir son grand cycle wagnérien
Philippe Jordan s’apprête à mettre un terme à son mandat de directeur musical de l’Opéra de Paris. Il dirigera ainsi ses musiciens ce soir et demain, à 18h30, à la Philharmonie, avant de faire ses adieux à la scène parisienne avec la « Tétralogie » de Wagner en version de concert, entre le 23 novembre et le 6 décembre. A cette occasion, il s’est confié à notre micro, nous a raconté ses frustrations, ses douleurs mais aussi ses espoirs et ses combats, comme celui de maintenir son grand cycle wagnérien, un projet qui lui tient particulièrement à cœur : « Donner la Tétralogie était pour moi une évidence ! Pas seulement parce qu’elle marque la fin de mon mandat mais également parce que l’orchestre en a besoin, adore cette musique et que la réouverture de Bastille, en novembre, doit s’accompagner d’un projet digne de cette maison » nous dit-il.
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Ne plus retrouver les fosses de Garnier et de Bastille représente un véritable déchirement, même s’il apprécie ces moments sur scène avec ses musiciens, lui qui a toujours su les mettre en avant dans le répertoire symphonique. Il les dirigera d’ailleurs ce soir et demain dans des pages particulièrement narratives, signées Schoenberg et Strauss, soulignant ainsi les qualités de cet orchestre qui sait si bien nous raconter des histoires, nous faire vivre des épopées. Au programme : « La nuit transfigurée » d’Arnold Schoenberg et la Symphonie alpestre de Richard Strauss. Des concerts captés par Radio Classique pour une diffusion le 8 novembre.
Laure Mézan
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