Covid 19: Le Centre National de la Musique étend ses aides à la musique classique

Le Centre National de la Musique (CNM) a annoncé qu’il allait étendre plusieurs dispositifs d’aide, dont celui de la compensation de billetterie, au secteur classique pour venir en aide aux orchestres et opéras les plus fragilisés par la crise sanitaire.

Le fonds de sauvegarde désormais ouvert aux opérateurs de la musique classique

Grâce à une enveloppe du ministère de la Culture, le CNM a porté à 50 millions d’euros la dotation d’un « fonds de sauvegarde » pour soutenir le spectacle vivant musical et de variétés (contre 15,5 millions à sa création en juillet), a indiqué le CNM mardi dans un communiqué. Ce fonds est désormais « ouvert aux opérateurs de la musique classique et contemporaine (hors opérateurs nationaux, comme l’Opéra de Paris, la Philharmonie de Paris, etc.) », a précisé l’établissement public.

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« L’objectif est à la fois de contribuer à éviter les faillites des entreprises du spectacle vivant, de les aider à préserver l’emploi et de permettre aux acteurs les plus fragiles et dont les capacités de production ont été réduites, d’être en mesure de reprendre une activité au sortir de la crise », a expliqué le CNM, créé en janvier 2020.

 

Le fonds de compensation des pertes de billetterie prolongé de 6 mois

En outre, le secteur classique bénéficiera pour la première fois du « fonds de compensation des pertes de billetterie » mis en place le 1er octobre. Ce dispositif, qui est de l’ordre de 40 millions d’euros, sera doté de 10 millions d’euros supplémentaires. Le fonds, prévu jusqu’au 31 décembre, a été prolongé « de six mois pour accueillir les demandes relatives aux spectacles se déroulant jusqu’au 30 juin 2021″. Il permet également de compenser les dépenses engagées pour des représentations annulées du fait du deuxième confinement.

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Le CNM a également annoncé que le dispositif « diffusion post-Covid » créé en juillet a été rebaptisé « Fonds de soutien à la diffusion alternative ». Doté de 5 millions d’euros, il a pour but de financer les représentations données sans public, sous réserve qu’elles donnent lieu à une diffusion. Ainsi, vendredi, et pour la première fois de son histoire, l’Opéra de Paris avait diffusé sur Facebook une retransmission payante et en direct d’une soirée de créations contemporaines qui aurait dû être présentée devant un public.

Philippe Gault (avec AFP)

 

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