À l’occasion de son centenaire, le festival Haendel de Göttingen a décidé de marquer le coup et proposera du 20 mai au 1er juin l’intégralité de la production du compositeur allemand en matière d’opéra, soit 42 pièces mais sous diverses formes.
Les opéras de Haendel en version pop, jazz, slam, tango…
Pour son 100ème anniversaire, le célèbre festival consacré à Georg-Friedrich Haendel proposera ses 42 opéras, composés entre 1705 (Almira) et 1741 (Deidamia) mais sous diverses formes. Selon le site spécialisé forumopera.com, on pourra voir Alessandro, Ottone, Rodelinde, Ariodante, Ezio, Publio Cornelio Scipione, Serse, Giustino et Rinaldo dont certains en concert, en version pour marionnettes ou sous forme de « HipHopera ».
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Les autres opéras prendront diverses formes, certains réduits en quatuor pour flûte à bec, arrangés pour orgue, en version pop, d’autres en version jazz, slam, tango, sur grand écran ou via des adaptations multimédias. Il faut savoir que la plupart de ces opéras étaient considérés comme impossibles à jouer depuis près de 200 ans.
Diego Fasolis, Laurence Cummings ou George Petrou participeront au festival
Lors du festival, 120 événements seront présentés à Göttingen et dans ses environs, dont 40 concerts et spectacles d’opéra. Les lieux de représentation les plus importants seront le Deutsches Theater et l’historique Lokhalle. Plus de 700 artistes sont impliqués. Parmi eux, de grands noms du chant lyrique comme Julia Lezhneva, Bejun Mehta, Sonia Prina, Xavier Sabata, Lawrence Zazzo, Christopher Lowrey, Filippo Mineccia… dirigés notamment par de grands chefs d’orchestre, spécialistes du baroque tels Diego Fasolis, Laurence Cummings ou George Petrou. D’ici l’ouverture du festival le 20 mai, l’organisation du festival Haendel proposera plusieurs événements dont la représentation, le 23 février, de l’Opéra Rodelinde tel qu’il avait été créé lors de la 1ere édition en 1920.
Le programme du Festival Haendel 2020 à consulter sur : https://www.haendel-festspiele.de/upload/Doks/IHFG_Programmvorschau_2020_WEB.pdf
Philippe Gault