Cédric Klapisch va mettre en scène son premier opéra au Théâtre des Champs-Élysées

Crédit : TCE

Du 14 au 24 novembre 2023, Cédric Klapisch va monter La Flûte enchantée de Mozart au Théâtre des Champs-Élysées. Ce sera le premier opéra mis en scène par le réalisateur, qui s’était plutôt intéressé à la danse classique à travers un documentaire, un clip et un long-métrage.

 

Le dernier film de Cédric Klapisch était consacré à la reconstruction d’une ballerine

Jusqu’à aujourd’hui, la passion de Cédric Klapisch pour l’univers de la musique classique s’était surtout traduite par des réalisations filmées sur la danse et le ballet. Ainsi en 2010, il réalisa un documentaire sur Aurélie Dupont, l’ancienne directrice du ballet de l’Opéra de Paris, puis un clip en 2020 avec les danseuses et danseurs de la prestigieuse compagnie pendant le confinement. Enfin, en 2022, est sorti son dernier long-métrage En corps, consacré à la reconstruction d’une danseuse, Marion Barbeau, après une grave blessure.

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Cette fois-ci c’est un autre défi auquel Cédric Klapisch va s’attaquer avec la mise en scène de son premier opéra. Et pas n’importe lequel puisqu’il s’attaque à La Flûte enchantée de Wolfgang Amadeus Mozart, que proposera en novembre le Théâtre des Champs-Élysées avec l’orchestre Les Siècles que dirigera François-Xavier Roth et de grands solistes tels que Cyrille Dubois, Regula Mühlemann, Florian Sempey, Catherine Trottmann ou encore Aleksandra Olczyk en Reine de la Nuit.

Cédric Klapisch proposera une mise en scène « impressionnante et spectaculaire »

Des chanteuses et chanteurs que Cédric Klapisch souhaite souhaite impatiemment rencontrer pour « établir avec eux des liens entre la musique et le jeu ». Le réalisateur, qui voit dans l’opéra de Mozart « un rapport entre l’homme et la nature », admet que c’est compliqué pour lui de savoir comment il doit aborder cette nouvelle forme de spectacle. « Il faut que j’oublie un peu ce que j’ai appris à faire au cinéma. La scène, c’est beaucoup plus symbolique, plus inventif au niveau des matières, des représentations symboliques » reconnaît-il, ajoutant qu’il aimerait que sa mise en scène soit « impressionnante et spectaculaire ».

Philippe Gault

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