Lampe UV, toilettes sans contact… Airbus et Boeing cherchent la panacée contre le coronavirus

Le Wall Street Journal révèle comment Boeing et Airbus tentent de trouver une solution pour garantir la sécurité sanitaire à bord de leurs avions. L’enjeu est de taille : la reprise, rentable, du trafic aérien dans les plus brefs délais.

Boeing utilise des modèles informatiques pour simuler la propagation du virus dans la cabine de ses appareils

Comprendre comment le virus se comporte à bord d’un avion, tel est l’enjeu des recherches et études lancées par Boeing et Airbus. C’est un enjeu colossal, puisque cela conditionne la reprise du trafic aérien. Boeing utilise des modèles informatiques qui simulent l’environnement d’une cabine pour savoir comment s’y déplace le passager covid.

 

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Airbus étudie les méthodes de réduction de propagation du virus avec des matériaux auto-nettoyants très nouveaux. Jusqu’à présent, l’industrie aéronautique avait surtout travaillé sur la manière de réduire les odeurs et les vapeurs de kérosène à bord. Boeing réfléchit désormais à de lampe UV pour détruire le virus. Les constructeurs commencent à étudier un équipement de toilettes sans contact et des désinfectants faisant effet pendant cinq jours…

 

 

Les habitants vivant à proximité des aéroports jouissent d’un silence de courte durée

Mais le facteur de contamination numéro un à bord, selon les experts, est tout simplement la proximité des passagers. Pourtant, d’après l’autorité canadienne, 25 passagers assis près d’un malade en janvier, n’ont pas déclenché la maladie. Une autre solution serait de ne pas remplir en totalité des appareils. C’est le choix de Delta Airlines ou de South West Airlines, qui laissent des sièges vides entre les passagers.

 

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En tout cas, l’arrêt du trafic aérien fait quand même des heureux. Ce sont les habitants de Saint-Aignan-Grandlieu, qui vivent à proximité de l’aéroport Nantes Atlantique. Presse Océan fait sa Une sur leur vie sans le vrombissement des moteurs. Autant dire qu’ils apprécient un bonheur, certainement de courte durée.

 

David Abiker

 

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