Gabriel Attal était l’invité politique de Renaud Blanc ce lundi 8 juillet 2019, à 8h15. Alors que les oraux de rattrapage du baccalauréat commencent aujourd’hui, le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse a déclaré que les professeurs qui n’ont toujours pas rendu leurs notes s’exposaient à des sanctions.
Baccalauréat : des sanctions pour les quelques professeurs « récalcitrants »
« Il reste 100 correcteurs qui n’ont toujours pas rendu leurs copies. Il y a aura des sanctions mais pour l’instant on est concentré sur la réussite de la fin du baccalauréat » a affirmé ce matin sur notre antenne Gabriel Attal. « On ne souhaite pas que cette infime minorité entache l’image des enseignants » a-t-il expliqué à propos des grévistes « récalcitrants » Au sujet des sanctions, la retenue sur salaire mais aussi des sanctions disciplinaires ont été évoquées car « quelqu’un qui n’a pas rendu ses copies, c’est quelqu’un qui n’a pas fait son travail » a justifié le secrétaire d’Etat auprès de Jean-Michel Blanquer.
Conditions travail des enseignants : « un dossier prioritaire » du gouvernement
« La condition de travail des enseignants est un dossier prioritaire » a assuré Gabriel Attal. Il a rappelé que le président de la République lui même avait déclaré lors de sa dernière conférence de presse qu’il souhaitait travailler à « une revalorisation financière du travail des enseignants ». « Un enseignant qui débute sa carrière gagnera à la fin du quinquennat 1000 euros de plus qu’il gagnait au début » a-t-il rappelé. Il a par ailleurs indiqué que la réforme de l’Enseignement « faisait en sorte que des jeunes qui sont en formation puissent déjà s’engager en remplaçant ou en assistant d’éducation pour augmenter leur pouvoir d’achat et pour attirer davantage de vocation ».
SNU : un coût estimé entre 1 et 1,5 milliard d’euros
« Pendant la campagne présidentielle, il y avait des chiffres qui avaient été avancés pour dire que le service national universel coûtait beaucoup trop cher et que c’était infaisable. On parlait de 7-10 milliards d’euros. Ce qu’on voit avec cette phase pilote c’est qu’on sera bien nettement en-dessous, sans doute entre 1 et 1,5 milliard d’euros. » a estimé Gabriel Attal. Il ajoute : « Le président de la République a toujours dit que c’était un coût mais que c’était aussi un investissement ». Le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse a expliqué que ce dispositif centré sur la « pédagogie active » avait de nombreux avantages pour les jeunes comme la confrontation avec d’autres milieux sociaux et géographiques mais aussi l’inculcation des règles et des valeurs républicaines.
« Le service national universel devrait coûter entre 1 et 1,5 milliard d’euros. Le président de la République a toujours dit que c’était un coût mais que c’était aussi un investissement » @GabrielAttal #ClassiqueMatin https://t.co/eAUyuqaAKx pic.twitter.com/bWNtHL33hq
— ? Radio Classique ?️ (@radioclassique) 8 juillet 2019
Retrouvez l’entretien de Gabriel Attal avec Renaud Blanc :
Arthur Barbaresi