Covid-19 : « Freedom day » en Angleterre, la presse retient son souffle

Si la France resserre l’étau face au Covid-19 le Royaume-Uni prend le chemin inverse. Hier c’était le Freedom Day, (le Jour de la Liberté). Et au milieu des cris de joies, la presse anglaise retient son souffle, car ce sont 100 000 voire 200 000 malades qui pourraient bien gonfler les hôpitaux dans les semaines qui viennent, s’inquiète le Financial Times.

Ce Freedom Day, en fait, c’est une farce, titre le quotidien The Sun

Un mot revient avec insistance dans les médias britanniques : « pingdemic », une épidémie de notifications envoyées par les applications des smartphones. Jusqu’à 10 millions de personnes pourraient recevoir un message leur demandant de s’isoler chez eux, au risque de plonger le pays dans un certain chaos, raconte le journal le Monde. Par exemple, le métro londonien a dû fermer deux lignes de son réseau samedi faute de personnel. L’enseigne Marks and Spencer va, quant à elle, réduire ses plages horaires par manque de bras. A cela s’ajoute un premier ministre cas-contact placé à l’isolement. Ce Freedom Day, en fait, c’est une farce, titre le quotidien The Sun.

 

A lire aussi

Bruxelles : 90 à 95% des employés de l’Union européenne travaillent depuis chez eux

Pendant ce temps, les instances de l’Union européenne vont se séparer de la moitié de ses 50 immeubles d’ici 2030, car aujourd’hui, les bureaux sont vides. 90 à 95% des employés travaillent depuis chez eux depuis le début de l’épidémie de coronavirus. L’occasion est trop belle, raconte Jean Quatremer dans Libération, Bruxelles va enfin faire le ménage dans son urbanisme, marqué par des décennies de constructions anarchiques. On apprend par exemple que certains bureaux ont été construits sur d’anciens hôtels particuliers qui faisaient le charme de la capitale belge. Le siège de la commission lui reste en place. Un siège, nous raconte Jean Quatremer, construit sur un ancien couvent, pas assez grand pour l’Union Européenne. L’édifice du XIXè siècle avait été rasé au bulldozer dans les années 80.

Marc Bourreau

Retrouvez l’actualité du Classique