Des photos d’anonymes, retrouvées dans une enveloppe sans adresse, c’est ce que nous raconte le Figaro ce matin. « A la recherche du courrier perdu », c’est à lire en page 20, visite dans les limbes du courrier perdu au Centre de Tri de la Poste à Libourne.
Le centre de la Poste de Libourne traite 20 000 lettres perdues chaque jour
Un jour Alexandre, l’un des employés, est tombé sur des dizaines de photos de famille en noir et blanc : des hommes et des femmes un jour de communion, des enfants posant sur une plage, toute la mémoire d’une famille perdue au détour d’une adresse incomplète, raconte la journaliste Coline Renault. Alors Alexandre raconte avoir passé des heures à rechercher un indice, un nom, un lieu, finalement il est parvenu à retrouver une adresse.
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Tous les courriers ne trouvent pas forcément leur destinataire, le centre de Libourne traite 20 000 lettres de ce genre tous les jours ! Il s’agit la plupart du temps de factures, de rappels de loyers et parfois des petits morceaux d’intimité. Bruno, employé depuis 6 ans, a droit à une lettre d’amour quotidienne. On retrouve enfin les lettres thérapeutiques, des missives portées comme une bouteille à la mer, comme celle-ci adressée à Benoît Taré, rue de l’Arrogance. Une autre : « rue de l’impasse », c’est poétique. Une lettre, c’est comme une fable, nous rappelle Télérama cette semaine, ce n’est rien de moins qu’un résumé de l’histoire de l’humanité.
Marc Bourreau
