Joe Farrell, promoteur immobilier américain, fait beaucoup parler de lui aux Etats-Unis. Il vient de réaliser « le deal de son été » en louant une maison à une famille paniquée de New York, prête à dépenser beaucoup d’argent pour fuir l’épidémie de coronavirus.
Une maison de 11 chambres avec terrain de baseball et piscine
Aux Hamptons, là où le tout New York passe généralement ses étés, on dit que Joe Farell est un homme bien, un entrepreneur réputé, qui a travaillé dur pour changer de vie. En 1996, cet autodidacte après avoir été trader, s’est installé aux Hamptons pour construire des maisons. En quelques années, il est devenu le bâtisseur, le promoteur immobilier le plus recherché par les stars d’Hollywood et les icônes de Wall Street.
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Aujourd’hui, Joe Farell a fait le deal de son été. Il y a 3 semaines, une famille de New York l’a appelé pour lui louer en urgence une maison. La famille paniquée voulait à tout prix quitter Manhattan. En quelques heures, Joe Farell leur a trouvé une maison, surnommée « Le château de sable », et qui comporte 11 chambres, une grande piscine, pas de vue sur l’océan, mais un terrain de baseball à la place du jardin.
Hamptons' priciest mansion snatched up in one day by tycoon fleeing coronavirus https://t.co/1bMUMVHG8M pic.twitter.com/nKoYfkRWj0
— New York Post (@nypost) April 9, 2020
Un « château de sable » à 2 millions de dollars les 4 mois de location
C’est sans compter le Spa en sous-sol, un petit théâtre pour les enfants et un cinéma privé avec au mur les posters du film Le Parrain. Le contrat pour « ce château de sable« a été signé très rapidement. C’est la location la plus chère de l’histoire aux Hamptons. Le prix : 2 millions de dollars pour une location jusqu’au 15 septembre. Joe Farell me disait hier « être content », mais « très inquiet » pour la suite. Il craint en effet 30% de chômage aux Etats-Unis après l’épidémie.
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Comme son ami le président Donald Trump, il pense qu’il faut rouvrir le pays au plus vite, sinon, il y aura plus de morts par suicides et overdoses aux Etats-Unis que de victimes du virus. Dans cette Amérique qu’il aime tant, Joe Farell reconnait aussi qu’après l’épidémie, la classe moyenne aura bien du mal à survivre.
Laurence Haïm