Alexandra Henrion-Caude, autrefois généticienne respectée et ancienne directrice de l’INSERM, est devenue l’une des chefs de file des « complotistes ascendant Covido-sceptiques », pour citer le Parisien.
Le complotisme progresse même parmi les chercheurs
Le journal l’a rencontrée durant plus d’une heure dans un café, l’interview semblait bien se passer mais dès le lendemain la rédaction reçoit une lettre d’avocat interdisant au journal de la citer. L’article du Parisien décrit cependant l’itinéraire qui la conduit de l’INSERM, institut de recherche publique et réputé à la manif des antivaccins de la semaine dernière au Trocadéro à Paris, sans oublier le documentaire Hold-Up.
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Pour Axel Kahn, la scientifique qui a travaillé dans son laboratoire était une femme remarquable et très intelligente, puis peu à peu la directrice de recherche va s’éloigner des territoires habituels de la science en rejoignant les thèses les plus intégristes sur la PMA. Alexandra Henrion-Caude entre d’après l’un de ses confrères dans une quête de sens jusqu’à créer son propre laboratoire dédié aux médecines traditionnelles. Catherine Bourgain, sociologue qui a signé en 2017 une tribune avec Alexandra Henrion-Caude sur les limites éthiques de la recherche génétique estime que le complotisme progresse même parmi les chercheurs, c’est le revers de la médaille d’une société de plus en plus technologique et d’une absence de débats démocratiques.
David Abiker
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