Variant Omicron : Quelles mesures pour limiter sa diffusion ?

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37 cas du variant Omicron sont avérés à ce jour dans le pays, selon Santé publique France. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a prévenu : il existe sans doute plusieurs milliers de cas en circulation, en passe d’être diagnostiqués.

Variant Omicron : éviter l’épidémie dans l’épidémie

En fait l’assurance maladie soupçonne 1,1 % des cas quotidiens d’être du variant Omicron. Cette différence s’explique par les quelques jours nécessaires au séquençage des cas suspects positifs. Il y a donc des milliers de cas potentiels. L’assurance maladie, chargée notamment du contact-tracing, souhaite muscler la surveillance autour de la souche apparue en Afrique australe pour limiter sa diffusion. L’objectif, est d’éviter l’explosion d’une épidémie dans l’épidémie.

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Dès qu’un test positif est soupçonné d’être omicron, avant même d’avoir le résultat du séquençage, l’assurance maladie demande aux cas contacts de s’isoler durant sept jours. Philippe Amouyel professeur de santé publique au CHU de Lille, explique qu’avec le variant omicron, « vous devez vous isoler, que vous soyez vacciné ou que vous ne le soyez pas ». Il estime que cet isolement est extrêmement important, en raison de la dangerosité de ce variant. 

 

Anne Sénéquier : « la vaccination, y compris la 3ème dose, n’empêche pas la transmission du virus »

Pour muscler les plateformes de contact-tracing, les effectifs de l’assurance maladie ont été doublé depuis un mois : 6000 enquêteurs scrutent les retours des tests PCR, appellent, et vérifient l’isolement des cas contacts potentiellement omicron. Pour l’infectiologue Anne Sénéquier, l’objectif ce mois-ci c’est de ralentir sa progression : « il faut rompre les chaînes de transmission.  Aujourd’hui la vaccination, y compris la 3ème dose, n’empêche pas la transmission du virus. On le sait, aujourd’hui 1.1% de omicron c’est c’est très peu. Mais le variant omicron a un avantage de croissance ». Pour Anne Sénéquier, omicron représenterait déjà des milliers de cas en France. Le problème est que pour le savoir il faut séquencer, ce qui prend du temps. Les laboratoires tentent désormais de mettre a jour leur tests PCR pour avoir un résultat immédiat.

Rémi Pfister

Ecoutez le reportage de Rémi Pfister :

 

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