Présidentielle 2022 : Pierre de Villiers devant Eric Zemmour selon un sondage Ifop

Esby/Daniel Hinton/wikimedia commons

L’Express titrait la semaine dernière sur l’ambition politique d’Eric Zemmour. Cette semaine, c’est Valeurs Actuelles qui consacre sa une et un grand dossier à “la tentation Zemmour” qui pourrait, selon le magazine, faire de lui “le sauveur de la France”, rien que ça, ou le “fossoyeur de la droite”.

Présidentielle 2022 : Eric Zemmour recueillerait 13% des voix selon Ifop

Valeurs Actuelles appuie son argumentation, entre autres, sur un sondage Ifop d’où il ressort que l’essayiste et polémiste Eric Zemmour aurait un potentiel électoral de 13% des voix au 1er tour s’il se présentait l’an prochain. Un score qui le placerait à égalité avec Jean-Marie Bigard parmi les candidats potentiels dits “hors paysage politique”, devant Michel Onfray à 9% mais encore loin derrière Pierre de Villiers qui atteindrait 20%.

 

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Et, à mon avis, c’est là, la véritable information de ce sondage. Ce score assez étonnant de l’ancien chef d’Etat-major des armées, poussé à la démission par Emmanuel Macron en juillet 2017, qui me rappelle un article du Monde, début décembre dont le titre était “Le général Pierre de Villiers ou la tentation d’une percée en politique”. “Tentation” un mot qu’on devrait donc souvent entendre ou lire d’ici le printemps 2022 et, comme disait Oscar Wilde “ le seul moyen de se délivrer d’une tentation, c’est d’y céder”.

Vote par anticipation pour 2022, « une onde malfaisante sur la démocratie », selon Jean-Luc Mélenchon

A propos de la présidentielle de 2022 l’idée du vote par anticipation fait beaucoup parler dans la presse. Cette idée de vote électronique par anticipation pour 2022, objet d’un amendement déposé mardi au Sénat, « créée des remous » selon le Figaro. Pour Gérard Larcher « L’exécutif ne peut traiter le Parlement de la sorte ». Le président du Sénat qui pense que les sénateurs ne voteront pas cet amendement. Pour les Echos, Le vote par anticipation suscite « une levée de bouclier » et de citer notamment Jean-Luc Mélenchon qui y voit « une onde malfaisante qui passe sur la démocratie ».

 

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Libération parle « d’annonce précipitée » et se demande si on va ressortir les machines à voter qui avaient été mises en place en 1969 là où, je cite, l’Etat craignait des fraudes, en Corse notamment et dans la ceinture rouge parisienne. Enfin à la une de La Croix, dans son éditorial, Emmanuel Goubert, relève que cet amendement, « comme un lapin sorti d’un chapeau de magicien », a d‘ores et déjà du plomb dans l’échine.

Philippe Gault

 

 

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