L’élection est partout dans les journaux et ce matin, une candidature supplémentaire s’officialise à droite, celle d’Eric Ciotti.
Eric Ciotti veut défendre les idées d’une « droite forte »
A droite c’est une surprise, Eric Ciotti annonce sa candidature ce matin. Au Figaro, il dit vouloir défendre les idées d’une « droite forte », sans compromission avec les Marcheurs. « Eric Ciotti souhaite faire fructifier un courant d’idées », écrit le journaliste.
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Le candidat souhaite « cranter l’aile droite de sa famille politique ». Si le verbe est piqué aux fabricants de pneus et aux coiffeurs, il est souvent retrouvé dans la bouche des politiques en ce moment, mais les pessimistes diront peut-être que la machine est un peu rouillée. Qu’importe, les prétendantes et prétendants à la Présidence de la République sont prêts, même si la crise Covid a éloigné les électeurs des querelles politiques.
Pascal Perrineau : « La France s’est beaucoup droitisée »
Dans Les Echos ce matin, le politologue Pascal Perrineau note que le climat de cette rentrée est plutôt maussade, les Français n’ont pas la tête à cette présidentielle. Ce désintérêt pourrait modifier le match annoncé depuis trop longtemps comme un duel entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. S’il y a un outsider, c’est à droite qu’il faut le trouver.
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Le politologue affirme que « la France s’est beaucoup droitisée ». Pour autant, il estime qu’il n’y a pas de candidat naturel pour l’heure. La famille devra inévitablement passer par la case primaire, anticipe-t-il dans les colonnes des Echos. Et la gauche paye le tribut de cette droitisation. « A peine un Français sur cinq se dit de gauche », explique-t-il. « C’est inédit, c’est un camp politique totalement anémié », poursuit-il.
Victoire Faure
