Jordan Bardella, député européen du Rassemblement national, était l’invité politique ce mercredi 5 juin 2019 de Guillaume Durand, à 8h15. À l’approche des élections municipales, il espère travailler avec des élus locaux de droite et de gauche qui partagent les mêmes valeurs que son parti.
Municipales : l’union des droites et plus encore.
« L’Union des droites me paraît un peu trop restrictive. Je pense qu’il faut aller bien au-delà et réunir le meilleur de la droite et de la gauche » a déclaré ce matin Jordan Bardella. A propos de la convention nationale des Républicains, il déclare qu’il s’agit d’une « énième tentative de sauvetage d’un radeau qui est en train de couler ». Il estime par ailleurs que « tout une partie de l’électorat de droite partage les valeurs du Rassemblement national : « il y a tout une frange populaire de la droite qui aujourd’hui fait le constat que ce parti (LR) va dans le mur » avec qui nous avons vocation à construire des majorités de bon sens pour les municipales. Il poursuit : « j’espère que nous travaillerons pour les élections avec des élus locaux de divers droites mais pas que. » L’eurodéputé a déclaré vouloir parler à tous ceux qui « veulent défendre la nation, le bon sens, la paix fiscale et qui veulent mettre fin à l’immigration dans notre pays ».
« Nous voulons que la BCE, qui a pour seul objectif de lutter contre l’inflation, ait pour autre objectif de lutter contre le chômage et qu’elle puisse redynamiser nos tissus économiques. » @J_Bardella #ClassiqueMatin https://t.co/IGKjYczbyh pic.twitter.com/x7yZO7KRf8
— ? Radio Classique ?️ (@radioclassique) 5 juin 2019
Parlement européen : coaliser les forces souverainistes.
« Je ne laisse plus passer le terme d’extrême-droite. Je ne pense pas que les 5 millions de Français qui ont voté pour nous se sentent d’extrême-droite. Je souhaite voir se coaliser l’ensemble des forces souverainiste » a expliqué Jordan Bardella. Il ajoute : « Aujourd’hui, nous avons des alliés qui sont au pouvoir en Estonie, en Italie : c’est une possibilité que nous n’avions pas en 2014 où le souverainisme et la défense des nations était relativement isolés sur la scène européenne. »
Arthur Barbaresi