Cédric Villani, député et candidat à l’investiture LREM pour la mairie de Paris, était l’invité politique ce lundi 1er juillet de Guillaume Durand, à 8h15. Il estime que le 10 juillet serait une date trop prématurée pour désigner le candidat LREM à la mairie de Paris
Candidature LREM à la mairie de Paris : « J’y crois absolument » assure Cédric Villani
« Je pense qu’on ne peut se satisfaire pour la désignation du candidat d’En Marche d’un simple oral de 45 minutes et d’une décision dans la foulée. Nous avons besoin davantage de débats » a expliqué ce matin Cédric Villani à propos des élections municipales de 2020. Il espère que la décision n’aura pas lieu le 10 juillet : « Nous avons besoins de laisser le temps au projet de s’exprimer, nous avons aussi besoin d’aller à la rencontrer des citoyens ». En meeting le 4 juillet au théâtre du gymnase, il y voit l’occasion de « partager une vision qui a été mise au point pendant des mois avec des experts, des militants » . Face à certaines critiques mettant en doute la crédibilité de sa candidature, il déclare : « Il ne faut pas croire que le mathématicien que je suis n’a aucune expérience en management. » Le scientifique a notamment évoqué son expérience en tant que directeur de l’Institut Poincaré. « La qualité d’un projet se fait dans l’équipe avec laquelle on s’entoure. Je serai un maire qui rassemble toutes les compétences » a-t-il indiqué.
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A propos de sa candidature, il assure y « croire absolument ». Il a rappelé toutefois sa loyauté envers le président Macron :
« J’ai bien conscience que sans son arrivée en politique je ne me serais pas moi-même lancé »
Ecologie : « la rationalité en ligne de mire »
Pour Cédric Villani, « l’écologie, ça doit rassembler et pas diviser ». A propos de la fermeture des voies sur berges voulue par Anne Hidalgo, il estime que « c’est une bonne décision qui aurait été beaucoup mieux si elle avait été consensuelle ». « De bonnes intentions, certes. Mais une façon de procéder qui n’est passez rigoureuse et pas assez dans la consultation » a-t-il résumé. Il a expliqué également que « la mise en équation des flux de voiture, les flux énergies, des flux atmosphériques, la pollution devait se faire de manière rationnelle ». Il ajoute : « Il convient au XXIe siècle de travailler sur l’écologie avec la rationalité en ligne de mire. »
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Arthur Barbaresi