Omicron : En Grande-Bretagne, Boris Johnson refuse toujours de nouvelles restrictions

Pippa Fowles / No 10 Downing Street / Flickr

Quel sera l’impact de l’arrivée du variant Omicron en France ? Un variant jugé nettement plus contagieux que les précédents mais relativement moins dangereux. Un pays parmi nos voisins a été touché avant nous : la Grande-Bretagne, où le variant est apparu 15 jours à trois semaines plus tôt qu’en France.

Lundi 10 janvier, des dépistages quotidiens seront mis en place pour 100 000 travailleurs jugés essentiels

Hier les autorités sanitaires britanniques ont indiqué avoir recensé 218 000 nouveaux cas de contamination en 24h. Un chiffre sans précédent dans le pays où les autorités gardent le même cap. Malgré ce record de contamination, le premier ministre Boris Johnson refuse toujours de nouvelles restrictions. Il faut dire que les hospitalisations restent moins nombreuses que lors des vagues de l’hiver dernier. Le généticien Philippe Froguel, professeur à l’Imperial College de Londres, explique qu’il n’y a « pas d’augmentation de nombre de morts et une très faible hausse des gens en réanimation, ce qu’ils considèrent comme une situation gérable ».

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Une situation encore sous contrôle, mais ce qui inquiète en revanche c’est le manque de bras dans les hôpitaux publics, 10% du personnel est en arrêt : « beaucoup sont malades et ne vont donc pas travailler » indique Philippe Froguel, « ce qui entraîne une pénurie de personnels très importante ». Autre difficulté, la forte demande de tests avec résultats qui peuvent se faire attendre jusqu’à 7 jours parfois. Dès lundi 10 janvier des dépistages quotidiens seront donc mis en place pour 100 000 travailleurs jugés essentiels.

Marc Teddé

Ecoutez le reportage de Marc Teddé :

 

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