Patrick Devedjian, président LR du conseil départemental des Hauts-de-Seine, était l’invité politique ce vendredi 21 juin de Renaud Blanc, à 8h15. Il défend l’alliance de l’économie et de la culture comme vecteur de dynamisation du territoire. En ce jour de fête de la musique, il recommande de se rendre à la Seine musicale qui constitue le cœur de l’offre culturelle du département alto-séquanais.
Fête de la Musique : culture et économie, un mariage heureux dans les Hauts-de Seine
« Le mariage de la culture et de l’économie est un mariage heureux et fructueux » a déclaré ce matin Patrick Devedjian. D’un coté, l’économie peut être « desséchante », « contraignante » et de l’autre le secteur culturel est « généralement pauvre ». Le président LR du conseil départemental des Hauts-de-Seine avance l’idée suivante : « La culture fait marcher l’économie et l’économie fait marcher la culture ».
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Il est par ailleurs revenu sur la création du festival Jazz à la défense qu’il présente comme un vecteur de dynamisation du territoire: « Pendant longtemps la défense a été un lieu fermé après les heures de bureau. Aujourd’hui, c’est un lieu de vie. ». En ce jour de fête de la musique, Patrick Devedjian a recommandé d’aller à la Seine musicale qui est « le cœur » de l’offre culturelle des Hauts-de-Seine.
LR : Une droite « éclatée » qui favorise la montée l’extrême-droite.
Patrick Devedjian a fait le constat d’une « droite éclatée » qui est confrontée à une crise des idées. Il estime que les partis politiques, de droite comme de gauche, sont devenus des « écuries pour les présidentielles ». Il considère qu’une clarification est nécessaire sur les idées et les valeurs de son parti avant de poser la question de l’incarnation. « Cette absence de crédibilité de la droite » favorise la montée du parti de Marine Le Pen qui « grignote » des voix. Il estime néanmoins qu’il « n’y a pas d’avenir pour l’extrême-droite dans notre pays, et heureusement. » À propos du procès de Patrick Balkany, il a déclaré : « On savait qu’il y avait un problème. J’ai été très étonné par la rigueur des réquisitions »
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Retrouvez l’entretien de Patrick Devedjan avec Renaud Blanc :
Arthur Barbaresi