Grease, avec John Travolta et Olivia Newton-John fait-il l’apologie du viol ?

Stephen Luff/FlickR

Le site aufeminin.com publie un article inspiré d’une polémique américaine, qui vous explique pourquoi le film Grease sorti à la fin des années 70 fait l’apologie du viol.

Olivia Newton-John, qui joue Sandy, n’a pas le choix entre look nunuche et celui d’égérie sexy

Sandy, alias Olivia Newton-John sommée de changer de look pour plaire à Danny/ John Travolta. Sandy victime donc d’une pression sociale machiste, pire, il y a une scène au drive-in ou Danny tente d’embrasser Sandy après avoir tenté de la peloter -pardon- de la violer. Et puis Sandy qui n’a pas de choix entre le look nunuche et celui d’égérie sexy, voilà la preuve que le corps de Sandy ne lui appartient pas, coincé qu’elle est par l’injection libidinale de cette brute de Danny Travolta. On pourrait rire mais on a envie de pleurer tant l’examen du passé avec les critères d’aujourd’hui est une folie qui devient la norme alors qu’il y a dans le présent tant de clichés à débusquer. Observer le présent c’est ce que fait néanmoins ce matin le Figaro avec une question pas si anodine.

 

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La mode des années 80 c’était déjà les Stan Smith blanches, certes, mais un peu crades

Pourquoi faut-il que nos baskets soient d’un blanc si éclatant  ? « Ce que les baskets disent de l’époque », titre le Figaro. Aujourd’hui elles doivent être immaculées, avoir l’air neuves. Ca fait les bonnes affaires des marques mais également celle des blanchisseurs de  sneakers, un nouveau métier pour la chaîne de pressing écolo Sequoia qui a l’ambition d’ouvrir 12 boutiques qui accueilleront des paires de basket à blanchir. Pourquoi ce blanc ? La tendance viendrait des rappeurs. On est riche, on a des chaussures neuves, donc bien blanches bien nette. Une belle paire de basket ca fait aussi des likes sur Instagram. Et puis les basket polluent, alors autant économiser les siennes. Tout cela me rappelle une époque où je salissais mes baskets neuves pour ne pas me faire chambrer dans la cour de récré. Car la mode des années 80 c’était déjà les Stan Smith blanches, certes, mais un peu crades. A l’époque on acceptait que le monde fut imparfait. Et on écoutait ça sans se poser de question.

David Abiker

 

 

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