Présenté en avant-première au festival de Toronto en septembre, le film Chevalier consacré à la vie de Joseph Bologne, escrimeur, militaire, musicien et compositeur antillais précoce, sortira en salle au printemps 2023. La bande-annonce du film vient d’être mise en ligne.
Le Chevalier de Saint-George était surnommé « Le Mozart noir »
Réalisé par Stephen Williams sur un scénario signé par Emmy Stefani Robinson et produit par Searchlight Pictures (filiale des Studios Disney), à qui l’on doit le film La forme de l’eau de Guillermo del Toro (4 Oscars dont celui de la musique composée par Alexandre Desplat), Chevalier, le film consacré à Joseph Bologne, Chevalier de Saint-George, sortira en salle le 7 avril 2023 aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne.
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C’est Kelvin Harrison Jr, 28 ans, déjà vu sur grand écran, notamment avec Naomi Watts dans deux films, qui tiendra le rôle principal aux côtés de Lucy Boynton, Samara Weaving et Minnie Driver. Pour la musique, les producteurs ont fait appel au compositeur et pianiste Kris Bowers qui a signé la bande-originale de Green Book, film multi-oscarisé en 2019. Mais on ne sait pas encore si le film comporte des morceaux composés par Joseph Bologne, surnommé « Le Mozart noir ».

Joseph Bologne excella comme escrimeur, violoniste, chef d’orchestre, compositeur et militaire
Sous la forme d’un biopic (film biographique), Chevalier raconte la vie de Joseph Bologne, fils illégitime d’une esclave sénégalaise et d’un propriétaire de plantations en Guadeloupe, de son arrivée adolescent en France en 1753 jusqu’à sa mort à Paris en 1799. Une vie incroyable au cours de laquelle, selon la légende, il fut successivement escrimeur émérite, violoniste virtuose, compositeur et chef d’orchestre très couru à Paris où la reine Marie-Antoinette l’aurait fait chevalier de Saint-George. Dès le début de la Révolution il s’engagea dans la Garde Nationale puis créa un régiment de soldats noirs et métis, la Légion de Saint-George dont il fut nommé colonel avant d’être emprisonné car suspecté de sympathies royalistes.
Philippe Gault