Klaus Mäkelä compte valoriser l’Orchestre de Paris à travers différents styles

Le chef d’orchestre Klaus Mäkelä est l’invité du Journal du Classique, à l’occasion de la diffusion dimanche soir sur Radio Classique, de son concert avec l’Orchestre de Paris donné le 9 décembre à la Philharmonie.

Futur directeur musical de l’Orchestre de Paris, Klaus Mäkelä veut « développer une grande variété de répertoires »

A seulement 24 ans, le brillant chef finlandais Klaus Mäkelä, vient d’être nommé directeur musical de l’Orchestre de Paris, poste qu’il occupera à partir de septembre 2022. C’est en tant que conseiller musical qu’il entame, cette saison, sa collaboration avec ces musiciens, témoignant déjà d’un engagement très fort. Il faut dire que leur aventure a commencé par un véritable coup de foudre et s’annonce ainsi particulièrement fructueuse. Klaus Mäkelä entend ainsi « développer une grande variété de répertoires afin de valoriser l’orchestre à travers différents styles ».

 

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Sibelius – dont il est, comme tous les chefs finlandais, l’un des grands ambassadeurs – devrait, tout naturellement, figurer au programme de ces futurs concerts parisiens, d’autant que l’Orchestre de Paris a appris à jouer et à aimer la musique du compositeur finlandais grâce à Paavo Järvi. « Je suis très fier de ce qu’a fait Paavo avec l’orchestre, premier orchestre français à avoir gravé une intégrale des symphonies de Sibelius. Mais je vais attendre un peu avant de diriger sa musique ici à Paris. » nous a-t-il confié.

 

Klaus Mäkelä : « Nous aborderons ensembles des pages du grand répertoire ainsi que des œuvres plus inattendues »

C’est avec Mahler qu’il a choisit de débuter sa première saison à la Philharmonie, en dirigeant une saisissante 9ème symphonie, soulignant la force comme le pouvoir émotionnel d’une œuvre qui, selon lui, « représente un adieu à la vie, dans lequel il n’y a pas que de la tristesse, mais également une incroyable fougue ». On attend également de découvrir ses premiers projets avec le chœur de l’orchestre de Paris, lui qui vient d’un pays où la tradition chorale est si importante et a, lui-même, appris la musique à travers le chant. « Nous sommes très chanceux d’avoir un chœur attaché à l’orchestre, qui plus est si talentueux. Nous aborderons ensemble des pages du grand répertoire ainsi que des œuvres plus inattendues » nous promet-il.

 

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Klaus Mäkelä nous éclairera donc, ce soir, sur ses perspectives parisiennes et reviendra sur son parcours à l’Académie Sibelius, dans la classe du formidable pédagogue, Jorma Panula, auprès duquel il a su forger sa propre personnalité artistique. « La direction est une discipline si abstraite qu’il faut un professeur capable de vous donner des indices et des conseils, sans vous inciter à le copier, sans donner de direction concrète, afin que chacun puisse trouver son propre chemin » nous dit celui qui suit les traces aujourd’hui de ses illustres compatriotes, tels Esa-Pekka Salonen, Jukka-Pekka Saraste, Mikko Frank ou Susanna Mälkki.

Laure Mézan

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