Trois grandes œuvres du répertoire étaient au programme du concert que l’Orchestre national d’Ile-de-France a donné le 29 novembre dernier à la Philharmonie de Paris, sous la direction de la cheffe estonienne Anu Tali.
Au programme : Prokofiev, Mozart et Mendelssohn
La soirée a d’abord commencé par la Symphonie n°1 « Classique » de Prokofiev. « Une symphonie d’un classicisme mozartien, une musique heureuse et sans complication » comme Prokofiev l’a lui-même expliqué. Mozart est justement le deuxième compositeur à l’honneur de ce concert avec le Concerto pour violon n° 3 joué par la violoniste norvégienne Eldbjorg Hemsing. Il s’agit d’une pièce encore imprégnée de style galant, que Mozart a écrite à l’âge de dix-neuf ans. La dernière œuvre de cette soirée est la Symphonie n°4 « Italienne » de Félix Mendelssohn. Elle est inspirée du séjour que Mendelssohn a effectué en Italie quand il avait vingt ans. « Ce sera la pièce la plus joyeuse que j’ai jamais composée, particulièrement dans son dernier mouvement » avait-il écrit à sa sœur Fanny. Ce concert sera présenté par Laure Mézan.
Jean-Michel Dhuez