Radio Classique vous emmène à la Philharmonie de Paris, dans la Grande Salle Pierre Boulez pour un concert de l’Orchestre national d’Ile-de-France placé sous la direction du chef russe Vassily Sinaisky.
La soirée s’ouvrira par une œuvre du compositeur écossais James Mac Millan : Une petite flamme s’est éteinte. Poignante lamentation, elle a été écrite en 2018, après le décès, à l’âge de six ans, de la petite fille de Mac Millan. Deuxième œuvre au programme, le Concerto pour piano n°21 de Mozart, interprété par Sélim Mazari. Né en 1992 il appartient à la jeune génération de jeunes pianistes français particulièrement doués.
La Symphonie n°10 de Chostakovitch fait référence à Staline
Ce concerto pour piano est l’un des plus connus de Mozart. Il doit une grande partie de sa notoriété à son Andante utilisé à plusieurs reprises au cinéma. La dernière œuvre est la Symphonie n°10 de Chostakovitch.
Créée en décembre 1953 à Léningrad, cette symphonie exprime, selon les propos du compositeur, les sentiments et les passions de l’être humain. Chostakovitch a également expliqué qu’il y est question de Staline, décédé en mars 1953.
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Enfin quand on l’interrogeait sur le sens de sa symphonie, Chostakovitch répondait : « les auditeurs doivent deviner par eux-mêmes ». Ce concert enregistré le 28 mars dernier sera présenté par Jean-Michel Dhuez.