Dans un documentaire biographique qui raconte son parcours, Anne-Sophie Mutter revient notamment sur sa passion pour le tennis et Roger Federer en particulier. C’est d’ailleurs en grande partie grâce à la participation du grand champion suisse que la violoniste allemande a accepté ce projet.
Herbert von Karajan a lancé la carrière d’Anne-Sophie Mutter lorsqu’elle avait 13 ans
Dans le documentaire « Anne-Sophie Mutter : Vivace » qui sortira dans les salles de cinéma en Allemagne le 29 mars, la violoniste allemande, qui fêtera ses 60 ans en juin prochain, revient sur les grands moments de sa vie et de son parcours professionnel, à commencer par sa rencontre avec Herbert von Karajan qui lança sa carrière alors qu’elle n’avait que 13 ans.
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La réalisatrice Sigrid Faltin a choisi d’alterner des images d’archives avec des entretiens de personnalités qui ont marqué Anne-Sophie Mutter : Lambert Orkis, qui l’accompagne au piano depuis 40 ans, Daniel Barenboim, qu’elle a toujours admiré, John Williams, qui a écrit un concerto pour violon spécialement pour elle et, surtout… Roger Federer.
« Avec des personnalités qui ne sont pas des musiciens, je peux apprendre des choses sur leur processus créatif, leur façon de se concentrer »
C‘est en effet en grande partie parce que ce documentaire lui permettait de s’y entretenir avec le tennisman suisse, ex-numéro 1 mondial, une de ses idoles, qu’Anne-Sophie Mutter a été convaincue par le projet. Sur le site BR Klassik, la violoniste reconnaît que « L’idée d’un documentaire sur ma vie ne m’a vraiment intéressée que lorsqu’on m’a dit je pourrais choisir mon interlocuteur préféré, en l’occurrence Roger Federer. C’était ce qu’il me fallait, parce qu’en échangeant avec des personnalités qui ne sont pas des musiciens, je peux apprendre des choses sur leur processus créatif, leur façon de se concentrer, des choses qui intéressent peut-être aussi un large public ».
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Dans le documentaire, Anne-Sophie Mutter aborde également des sujet plus graves comme le cancer dont son premier mari, le père de ses 2 enfants, est mort en 1995. Une cause pour laquelle elle s’est engagée et qui l’a poussé à accepter de présider, depuis 2021, l’Aide allemande contre le cancer (Deutsche Krebshilfe), le plus important bailleur de fonds privé pour la recherche sur le cancer Outre-Rhin.
Philippe Gault
