La troisième dose reste l’un des remparts prôné par le gouvernement pour atténuer la diffusion du variant Omicron. Mais le problème est qu’entre 350 000 et 400 000 personnes sont immunodéprimées en France et réagissent très faiblement a la vaccination.
Sur les 9 traitements a base d’anticorps, un seul semble pouvoir s’adapter à Omicron
La seule solution pour les personnes immunodéprimées, si elles développent une forme grave, sont des traitements thérapeutiques a base d’injection d’anticorps. Mais l’inquiétude dans les hôpitaux est qu’avec le variant Omicron, ces traitements deviennent obsolètes. Le variant Omicron a tellement muté que les anticorps monoclonaux crées il y a deux ans ne le reconnaissent pas. Ces traitements injectés durant l’hospitalisation étaient pourtant le dernier recours pour les patients insensibles à la vaccination selon l’immunologue Eric Billy : « les personnes immunodéprimées ont besoin des anticorps monoclonaux. Il va falloir s’adapter, surtout avec le variant Omicron qui devient majoritaire ».
A lire aussi
Sur les 9 traitements a base d’anticorps, un seul semble pouvoir s’adapter à Omicron et encore, l’efficacité tomberait à 30% pour empêcher les décès. Mais le problème prévient Antoine Flahaut, est qu’il n y’en aura pas pour tout le monde : « il n’y a pas beaucoup de ces médicaments qui sont disponibles. Les options se raréfient et à cause de cela, on a malheureusement des risques de rupture de stock de ces médicaments très précieux, surtout dans les semaines à venir ». Quels sont alors les recours pour ces patients ? Les traitements antiviraux eux, ne semblent pas impactés par Omicron. L’enjeu est de les administrer le plus tôt possible, c’est-à-dire avant même une éventuelle hospitalisation.
Rémi Pfister
Ecoutez le reportage de Rémi Pfister (à 40 »)
