Caroline De Haas, militante féministe et business woman

Vous pourrez lire sur le site du Figaro le portrait de Caroline De Haas, militante féministe qui a fait du féminisme la cause d’une vie et un business. Le quotidien raconte comment la militante propose ses services aux entreprises.

« Caroline De Haas exerce avec talent le métier de vendeuse d’indulgences de la religion woke » conclut Eugénie Bastié

Extrait de ce papier signé Eugénie Bastié, qui intervient régulièrement dans Esprits libres sur Radio Classique (8h40-9h)  : l’entreprise de Caroline De Haas, Egae, qui emploie exclusivement des femmes, dispense des formations sur la lutte contre les violences sexuelles et sexistes aux entreprises ou collectivités : préfectures, grandes écoles (HEC va s’y mettre), ministères et même dans la presse. Le Figaro évoque le témoignage d’un salarié du journal Le Monde qui a refusé le stage vivement recommandé aux équipes de journalistes : «Je me suis senti insulté, je ne suis ni une bête sauvage ni un enfant, je ne vais pas me faire rééduquer par quelqu’un qui a manifesté avec des imams intégristes à la manifestation contre l’islamophobie».

 

A lire aussi

 

Un autre cadre de la rédaction qui a «subi» la formation la décrit comme «déresponsabilisante» et «infantilisante», adoptant «un ton de culpabilisation générale». On donnera le mot de la fin au DRH d’un grand groupe de télécom : «On achète le label De Haas pour être tranquille ». Dénoncer les violences sexuelles, exiger la «formation» comme seule réponse à celle-ci, puis démarcher les entreprises et collectivités pour fournir ces formations: la mécanique est bien huilée. À l’heure où les grandes entreprises sont tétanisées par la «cancel culture», «le féminisme washing» tourne à plein régime. « Caroline De Haas exerce avec talent le métier de vendeuse d’indulgences de la religion woke » conclut Eugénie Bastié. Et comme le disait Michel Onfray sur Radio Classique, qui ose mettre en débat les messages, les méthodes et les injections, finit cloué au pilori sur Twitter.

David Abiker

 

Retrouvez l’actualité du Classique