C’est à Pinot simple flic que s’adresse un certain Jean-Marie Bigard dans sa dernière vidéo. Celui qui envisage une candidature à la présidence de la République en 2022 prend sur internet la défense des policiers.
Un sondage Ifop crédite Jean-Marie Bigard de 13% d’intentions de vote
Ce matin, loin de sa propre caricature, on lira le portrait que la version européenne du site politique américain Politico fait de Jean-Marie Bigard. Ne pas négliger la candidature du comique français explique Politico, traduit par Courrier International. Bigard représente, non pas le visage élégant et public du pays, mais ses tripes, son cœur.
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Et Politico de citer un sondage ifop qui crédite Bigard de 13 % d’intentions de vote et de citer Emmanuel Macron lui-même qui a déclaré tout récemment à ses proches que la menace politique ne viendrait pas de la gauche, de Marine Le Pen mais d’une personnalité populaire et charismatique étrangère au sérail politique. Mieux, dans un papier récent du Monde que rappelle Politico, un conseiller de l’Elysée a estimé que l’appel de Macron à Bigard sentait la peur. On en restera là pour Bigard, mais un autre regard sur le plus grossier de nos comiques ne peut pas faire de mal.
J'en ai marre de voir nos policiers se faire trainer dans la boue depuis plusieurs jours.
Pour 2% de mecs qui dérapent, on jette l’opprobre sur toute une profession?!!
Moi je je ne crache pas sur un mec qui se lève à 6h du mat pour faire appliquer les lois de la République. pic.twitter.com/szKZt1N06S— BIGARD streaming le 20 juin (@JM_Bigard) June 11, 2020
« Et à la fin c’est Trump qui gagne » écrit L’Express
Dans un autre genre, ça tangue sérieusement pour Donald Trump dans la presse de cette semaine. Paris Match évoque un président lâché par les militaires, une partie de son camp et même mis en difficulté par sa femme, Melania qui n’est pas sur la même ligne que lui et a fait le constat amer d’un pays endommagé. Et puis l’Express met en garde les bons esprits avec ce titre « et à la fin c’est Trump qui gagne ». Pour se faire une idée plus précise de ce à quoi aspire la jeunesse américaine, on lira América, la grosse revue qui vient de sortir et qui propose un dossier sur les rêves de la jeunesse américaine.
David Abiker
