Parlement : Entre le RN et la NUPES, la bataille des postes-clefs à l’Assemblée a commencé

crédit/flickrPS

La nouvelle Assemblée nationale est en train de distribuer les postes-clefs de son organisation. Pourtant parmi ces postes, peu sont réservés à l’opposition. Afin de briguer ces mandats, la NUPES et le Rassemblement National se revendiquent tous deux comme la première opposition de France.

En embuscade, Les Républicains pourraient faire pencher la balance

La bataille des postes-clefs à l’Assemblée a commencé. Après la présidence de l’hémicycle revenue le 29 juin à Yaël Braun-Pivet de la majorité présidentielle, les députés nomment aujourd’hui les membres du bureau de l’Assemblée. Des postes-clefs pour l’opposition qui veut sa part du gâteau. A commencer par la NUPES et le Rassemblement National qui se targuent d’être la 1ère force d’opposition. Les députés sont attirés par le symbole plus que par la fiche de poste. Entre la vice-présidence de l’Assemblée, le secrétariat et la questure (la questure permet le bon fonctionnement de l’Assemblée nationale et la gestion du budget) nombreux sont ceux qui désirent ces postes. Par exemple, l’Insoumis Bastien Lachaud est candidat pour devenir questeur. Il assure qu’en tant que « première force de l’opposition » ce poste revient au parti d’extrême gauche.

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En effet sur 3 postes en jeu, 1 seul est réservé à l’opposition. Le problème est qu’à l’extrême droite de l’hémicycle on réclame aussi la priorité, pour la même raison. Le député du Rassemblement National, Jean-Philippe Tanguy, est également candidat à la très convoitée présidence de la Commission des Finances : « la façon dont fonctionne la NUPES c’est de la piraterie parlementaire. Ils demandent 4 commission d’enquête parlementaire pour chacun des groupes qui composent la NUPES (PS, Insoumis, PC et Ecologistes). Mais lorsqu’ils réclament un poste, ils se présentent comme une seule entité. Ils ne peuvent pas avoir le beurre et l’argent du beurre« . En embuscade, Les Républicains pourraient faire pencher la balance. Pour le député LR, Alexandre Vincendet, il n’est pas question de trancher entre « les deux extrêmes » : « tout le monde est très mal à l’aise avec la question des extrêmes donc il y a un moment où la majorité doit prendre ses responsabilités ». Pourtant, la majorité a bien affirmé qu’elle ne prendrait pas part au vote.

Laurie-Anne Toulemont

Ecoutez le reportage de Laurie-Anne Toulemont : 

 

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