Le Parisien revient ce lundi 1er février sur ces magistrats accueillis pour déjeuner dans un restaurant clandestin. Et on les comprend, les juges ! Manger à midi dans un vrai bon restaurant parisien, qui plus est place Dauphine sur l’Île de la Cité, en en plein cœur de Paris, elle est pas belle la vie à deux pas de la préfecture de police de Paris et de la cour d’appel ?
Les magistrats qui déjeunent dans le restaurant travaillent à la cour d’appel de Paris
« Faites ce que je dis mais pas ce que je fais », c’est ce qu’on retiendra de cette anecdote rapportée par le Parisien. Ca c’est passé vendredi, des policiers qui passaient par là remarquent sur la terrasse couverte et fermée de ce restaurant couru de la magistrature une dizaine de personnes mangeant debout sans masque. A la carte, ces plats qui nous manquent tellement, de ces plats qui font le charme de la restauration parisienne ! La pièce du boucher Aubrac avec frites, l’omelette mixte frites, le tartare de bœuf !
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Un homme est assis dans la salle, son couvert est dressé. Les policiers intrigués demandent des renseignements, puis l’ambiance se tend quand ils réclament l’identité des clients. Et pour cause ! La plupart sont magistrats et travaillent à la cour d’appel. Mieux, ces juges tentent de déstabiliser les policiers en leur demandant dans quel cadre ils interviennent. C’est pas rigolo ça ? Des magistrats qui enfreignent la loi et qui demandent à des policiers dans quel cadre ils interviennent ?
Guy Savoy a déclaré chez BFMTV qu’il avait envisagé d’ouvrir un restaurant clandestin
Au total, les policiers font sortir les clients et ce sera 135 euros d’amende par personne. Le Parisien explique que les contrôles se durcissent. Entre jeudi et vendredi, 24 établissements parisiens ont été rappelé à l’ordre alors que la Dépêche du Midi rappelle que c’est aujourd’hui 1er février qu’à l’appel de Stéphane Turillon restaurateur dans le Doubs, les restaurants sont appelé à ouvrir et à contrevenir à la loi Même le chef triplement étoilé Guy Savoy confiait samedi sur BFMTV qu’il a songé lui-même à ouvrir un restaurant clandestin. Le contrat de confiance avec le Français qui fait la une de l’Opinion ca risque d’être compliqué.
David Abiker