Vos journaux évoquent ce vendredi 19 novembre le passage à vide d’Eric Zemmour. Si la reine d’Angleterre a connu son anus horribilis, le polémiste ne connaît lui qu’une semaine horribilis, c’est le titre d’un petit papier en page 4 du Figaro.
Londres : Les équipes d’Eric Zemmour ont dû renoncer à la conférence qu’il devait tenir à la Royal institution
Le Figaro, comme le Parisien, décrivent cette semaine de tous les dangers pour Eric Zemmour. Elle a commencé lundi avec la quasi-totalité de l’échiquier politique contre lui après sa sortie sur la responsabilité de François Hollande dans l’attentat du Bataclan. Les sondages, jusqu’ici en hausse, sont désormais en très légère baisse. Mercredi le parquet de Paris requiert 10 000 euros d’amende après ses propos sur les mineurs isolés. Jean-Marie Le Pen dans le Télégramme qui évoquait le même jour son inexpérience et puis il y a le voyage à Londres un peu compliqué.
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Et que nous raconte ce matin le Parisien-Aujourd’hui en France? Comme Fillon en 2016, les équipes d’Eric Zemmour ont dû renoncer à la conférence qu’il devait tenir à la Royal institution aujourd’hui. La salle a annulé la conférence deux jours avant forçant l’essayiste à la tenir dans un hôtel Ibis. Et là encore, c’est la méthode écolo qui a fonctionné. La fameuse cancel culture. Les écolos londoniens ont fait pression sur le maire Sadiq Khan pour empêcher l’essayiste de venir dans la ville. Et bien sûr ils ont argué de ses condamnations. Vous voyez comment fonctionne la cancel culture ? Non seulement la justice condamne vos propos et vous met à l’amende mais en plus vous devez payer une sorte de surtaxe morale en étant blacklisté par les activistes. Le scénario pourrait se reproduire à Genève la semaine prochaine où la mairie pourrait priver Zemmour de salle publique. Bref, coup de mou pour la campagne de Zemmour.
David Abiker