Les élites républicaines font de l’influence pour se faire élire. Pour le Figaro les réseaux sociaux occupent une place privilégiée dans les stratégies de campagne électorale, à un an de la présidentielle.
Pour Jean-Baptiste Djebbari : « Les réseaux sociaux sont l’agora du 21ème siècle »
Deux exemples tout récents : Emmanuel Macron qui a lancé un défi aux Youtubeurs Mcfky et Carlito. Qu’il fassent 10 millions de vues sur une vidéo vantant l’utilité des gestes barrières, et ils viendront tourner à l’Elysée. Gabriel Attal porte-parole du gouvernement a lancé une émission sur le réseau social Twitch tandis que François Hollande était invité sur cette plateforme par le journaliste Samuel Etienne.
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Les réseaux sociaux sont devenus un moyen privilégié de s’adresser au public sans le philtre journalistique et médiatique. Les réseaux sociaux sont l’agora du 21e siècle lançait récemment le ministre des Transports Jean-Baptiste Djebbari avant d’ajouter que les influenceurs d’aujourd’hui sont les ministres de demain. Tout le monde lui est tombé dessus mais Marlène Schiappa n’a-t-elle pas démarré avec un blog ou elle racontait sa vie de maman bosseuse ? Et Trump ? N’est-il pas devenu le plus gros influenceur du monde sur Twitter avant de s’en faire virer ?
Le Rassemblement National ou la France Insoumise qui prospèrent déjà sur Club House ou sur TikTok
Ceci dit il faut continuer à lire le Figaro. Les politiques qui font des coups sur les réseaux sociaux ne sont pas certains d’y réussir aussi bien que le Rassemblement National ou la France Insoumise qui prospèrent déjà sur Club House ou sur TikTok. En fait ces réseaux sociaux ringardisent totalement cette pratique de la télé qui consiste à faire venir des vrais gens sur un plateau et de leur tenir la main pour qu’ils pose des questions aux politiques.
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Désormais ce sont les politiques qui vont chez les gens, descendent au milieu du forum pour se laisser interpeller. Et dans le Figaro toujours, Jean François Delaunay expert en stratégie d’influence digitale c’est dans ces agoras numérique davantage que sur les préaux et les marchés que va se jouer la campagne de 2022 avec le Covid qui ne facilitera pas les contacts physiques et les poignées de main, la course aux likes, aux amis, au followers et aux milliers de vues ne fait que commencer.
David Abiker
