Eugénie Bastié, journaliste au Figaro, était l’invitée d’Esprits Libres, ce mardi 15 février. Elle a vivement réagi à l’actualité du Conseil d’Etat : ses membres seront formés à lutter contre les violences sexistes par le cabinet Egae, fondé par la féministe Caroline De Haas.
Antisexisme : Eugénie Bastié pointe une forme de soumission et de conformisme
Eugénie Bastié confie avoir été « sidérée » en apprenant que Caroline De Haas allait former les agents du Conseil d’Etat contre les violences sexistes. Elle rappelle que la militante féministe a récemment écrit sur Twitter que la justice et la police étaient des institutions « anti-femmes ». Eugénie Bastié assure ne pas comprendre que cette « militante à l’idéologie radicale » ait été choisie pour former les agents de la plus haute juridiction de l’Etat à l’antisexisme, dénonçant « quelqu’un qui a fait commerce de son féminisme ».
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Caroline De Haas va dans les entreprises pour dénoncer le sexisme qui y règne, et leur vend ensuite des formations, résume en substance la journaliste, qui estime que nos institutions cèdent à « ce chantage ». Eugénie Bastié pointe une forme de soumission à l’ère du temps et de conformisme. Elle souligne que la loi a rendu obligatoire ce type de formations depuis 2013, en vertu de l’égalité homme-femme : « j’appelle ça le commerce d’indulgences du 21ème siècle. Au Moyen Âge, on vendait des indulgences pour aller au paradis. Maintenant, on vend des formations pour gagner le paradis féministe et woke », conclut la journaliste.
Béatrice Mouedine
La @PoliceNationale et la @justice_gouv sont des institutions anti-femmes et anti-enfants.
Peut être qu’un jour on dira toutes : « Stop. On ne va plus porter plainte. » et qu’on ira occuper, toutes ensemble, les commissariats et tribunaux pour que ça change.
— Caroline De Haas (@carolinedehaas) January 21, 2022