Joe Biden cherche désespérément sa colistière. Quatre femmes, Kamala Harris, Susan Rice, Val Demings et Elizabeth Warren sont actuellement finalistes pour devenir sa vice-présidente en cas de victoire et peut-être même, la première femme présidente des Etats-Unis si le démocrate était empêché par des ennuis de santé.
Kamala Harris, la favorite sur la liste de Joe Biden est une sénatrice issue des minorités de Californie
« Donnez-moi une femme ». C’est ce que Joe Biden ne cesse de répéter à ses conseillers, pour avoir une femme vice-présidente et obtenir, il en est certain, les votes de l’Amérique #MeToo. Quatre femmes sont actuellement finalistes dans cette compétition très spéciale, comprenez que des enquêtes sont faites sur elles pour savoir si lorsqu’elles avaient 12 ans, elles n’avaient pas de petit-ami caché dans le placard. Première finaliste, Kamala Harris, sénatrice de Californie que Joe Biden adore.
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Avantage, elle est issue des minorités, ce qui compte dans l’Amérique Floyd. Inconvénient, elle vient de Californie, un Etat déjà acquis à la cause démocrate et n’apporte donc pas beaucoup de voix. Autre femme considérée, Susan Rice, ancienne conseillère à la sécurité de Barack Obama. Avantage, son expérience certaine du pouvoir à la Maison-Blanche de Joe Biden. Inconvénient, son image Obama qui pourrait radicaliser encore plus une partie de l’Amérique.
L’ex-gouverneure de Géorgie, Stacey Abrams et la maire d’Atlanta, Keisha Lance Bottoms, outsiders
Troisième finaliste, Val Demings, une élue de Floride. Avantage et inconvénient, c’est un nouveau visage et donc une débutante dans une Amérique qui sera difficile à gérer. Quatrième personne, Elizabeth Warren, qui pourrait apporter à Joe Biden les voix de l’Amérique Sanders mais qui a un inconvénient, elle est blanche et a aussi 70 ans. Elle n’est donc plus tout à fait jeune.
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On parle aussi de l’ex-gouverneure de Géorgie ou de la maire d’Atlanta, Keisha Lance Bottoms. Mais les quatre femmes précédemment nommées ont la préférence de Joe Biden parce qu’il ne cesse de dire à ses conseillers qu’il faut une femme pour gagner. S’il lui arrive à 77 ans, en cas de victoire, un problème de santé, sa vice-présidente deviendra la première femme présidente des Etats-Unis.
Laurence Haïm
