Royaume-Uni : Après l’assassinat du député David Amess, quel avenir pour le programme de lutte contre la radicalisation ?

Richard Townshend/wikimedia commons

Le député David Amess, 69 ans, a été mortellement poignardé vendredi 15 octobre alors qu’il se trouvait dans une église à 60 km à l’est de Londres. L’attaque, qualifiée de terroriste, a relancé le débat sur le dispositif de sécurité des députés britanniques, près de 5 ans après le meurtre de Joe Cox, une député travailliste tuée en plein rue.

Ali Harbi Ali a quitté le programme de lutte contre la radicalisation

Comment éviter le drame de vendredi ? Cette question est sur tous les plateaux de télévision britanniques, d’autant plus que ces derniers jours, de nombreux députés ont fait part de leur inquiétude régulière. Certains ont reçu des menaces de mort, d’autre ont été insultés. Plusieurs mesures sont à l’étude : 650 membres du Parlement ont été contactés par la police afin d’analyser la situation. Mettre en place une protection policière lors des permanence parlementaires est l’une des mesures privilégiées par Priti Patel, la ministre de l’Intérieur.

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L’opposition pense que cela intimiderait les électeurs. Par ailleurs Ali Harbi Ali, suspect du meurtre du député Amess, devait suivre un programme de lutte contre la radicalisation, mais selon la presse britannique, il n’avait pas été très assidu. Le programme va être examiné afin de comprendre comment le suspect a pu le quitter sans que cela n’alerte l’agence de sécurité nationale.

Laura Kalmus

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