Le New York Times a profité de l’annulation des points presse quotidiens de Donald Trump pour en faire le bilan. Des journalistes ont passé au crible les 260.000 mots prononcés depuis le 9 mars par le président et ont livré leurs conclusions.
Donald Trump aussi à même d’attribuer des mérites aux soignants et aux travailleurs essentiels au pays
3 journalistes du quotidien américain ont étudié les interventions de Donald Trump durant la crise du Coronavirus lors de ses points presse quotidiens. Ceci, depuis le 9 mars et jusqu’à la mi-avril. Soit 260.000 mots passés à la moulinette. Il en ressort que le président américain est intervenu environ 600 fois sur le registre de l’autocongratulation, se plaçant aux côtés de Lincoln ou Rooselvet.
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Mais il sait aussi attribuer aux autres les mérites de leur travail, comme aux camionneurs et aux infirmières, tout en blamant les responsables pour les lacunes de la réponse américaine au virus. En général, ce sont les gouvernements précédents. Ce qui apparaît également dans l’analyse des 3 journalistes, c’est que le président américain n’a pas utilisé ces points presse pour rassembler la nation américaine, mais s’en est servi pour promouvoir sa marque personnelle. Une autoglorification qualifiée « d’unique » par les 3 journalistes.
« Au sommet, brillant et médiatique, le réanimateur ramène à la vie.
Est-ce lui seulement que l’on applaudit sur les balcons ? »Sylvain Tesson observe les hiérarchies de l’hôpital pour @lemondefr
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— David Abiker (@DavidAbiker) April 28, 2020
David Abiker