En France, un peu plus de 5 millions de personnes ne sont toujours pas vaccinées et devraient voir leur quotidien un peu plus contraint, dès l’entrée en vigueur prochaine du pass vaccinal. De son côté le Québec vient de décider d’instaurer une taxe visant les non vaccinés, une mesure qui a surpris les habitants.
Taxe sur les non vaccinés : le montant n’a pas encore été fixé
Chez nos voisins européens, certains optent pour des mesures plus strictes pour inciter les réfractaires à se faire vacciner. En Italie par exemple, le gouvernement envisage de priver les non vaccinés de transports publics, d’accès aux lieux de cultes et aux universités. De l’autre côté de l’Atlantique, dans la province du Québec, au Canada, les autorités annoncent une taxe pour les non vaccinés.
Après l’interdiction de vendre de l’alcool et du cannabis aux non vaccinés, le gouvernement du Québec a décidé de les frapper au portefeuille. Le Premier ministre François Legault veut appliquer une taxe spéciale à 10% de la population qui occupe la moitié des lits de soins intensifs. « Je sens cette grogne de la part des Québécois vis-à-vis de cette minorité qui vient engorger nos hôpitaux », a-t-il déclaré, ajoutant que « les personnes qui refusent de se faire vacciner amènent un fardeau sur le personnel, un fardeau financier important pour l’ensemble des Québécois ».
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Avec cette mesure le gouvernement tente de donner des gages aux personnes vaccinées, explique le politologue Daniel Béland : « il y a de la frustration envers les non vaccinés, parce qu’on a un couvre-feu et des mesures très strictes. Les restaurants, les salles à manger sont fermées, le gouvernement répond à cette exaspération ». Malgré tout, la mesure a surpris les Québécois. Le montant de la contribution n’a pas encore été fixé ni son mode de calcul, mais cette annonce intervient alors même que le gouvernement est très contesté pour sa gestion de la crise sanitaire.
Marc Teddé
Ecoutez le reportage de Marc Teddé (à 4’20 ») :
