Charlie Kirk et Maggie Haberman, les journalistes chouchou et souffre-douleur de Donald Trump – La chronique de Laurence Haïm

Donald Trump entretient des rapports antagonistes avec les journalistes, tantôt conspués, tantôt adulés, selon leur proximité avec sa politique. En pleine épidémie, deux journalistes ont ainsi été mis sur le devant de la scène par le président américain.

Maggie Haberman, journaliste au New York Times, est accusée par Donald Trump de « publier n’importe quoi »

Depuis le début de l’épidémie, lors de tous ses points presse quotidiens, le président Donald Trump ne cesse d’attaquer en les nommant certains journalistes. Maggie Haberman du New York Times est publiquement la plus insultée. Cette reporter qui a reçu un prix Pulitzer pour son travail en Russie est souvent accusé par Donald Trump et ses collaboratrices de répandre des « bruits fondés sur rien », de « ne pas vérifier ses infos », de « publier vraiment n’importe quoi ».

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Face aux attaques, Maggie Haberman a décidé coûte que coûte de continuer sa mission d’informer. Récemment insultée publiquement, elle a simplement répondu sur tweeter : « aucune nouvelle info à cette heure ».

 

 

Charlie Kirk, ancien proche de Donald Trump Junior et opposé au confinement, est le favori du moment

Le journaliste favori du moment du président s’appelle Charlie Kirk. Kirk a longueur d’écran ne cesse d’exprimer ses opinions contre le confinement et analyse tout le temps ce qui appelle « le virus chinois ». Le très sérieux Washington Post a voulu faire ce week-end son portrait et son interview. Mais Kirk a décliné l’invitation.

 

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Alors les enquêteurs du Washington Post ont voulu savoir qui était vraiment Charlie Kirk. Ils ont retrouvé que Charlie Kirk dans une autre vie avait porté bagages et cafés du fils du président, Donald Trump Junior. La Maison-Blanche a reconnu que le président est un fan de Charles, qui fait « vraiment partie de la famille ».

 

Laurence Haïm

 

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