Berlioz à Paris, de l’amour à la haine : Franck Ferrand décrit la vie tumultueuse du compositeur dans la capitale

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« Ma vie est un roman qui m’intéresse beaucoup », écrit Berlioz dans ses savoureux Mémoires. La parution ces jours-ci du « Paris de Berlioz » de Christian Wasselin (collection « Le Paris des artistes » aux Editions Alexandrines) nous invite à attacher nos pas à ceux du compositeur en cheminant dans le Paris du XIXe siècle.

Tout commence en Isère, à la Côte-Saint-André. C’est là que, en 1803, voit le jour le petit Hector. Ça fait de lui le contemporain de Delacroix, de Victor Hugo. La fameuse Trinité romantique française, si l’on en croit Théophile Gautier.

Qui était le père de d’Hector Berlioz ? C’était un médecin qui a décidé de se charger personnellement de l’éducation de son fils, ce qui fait un peu penser à Montaigne. Le futur compositeur va passer ses 18 premières années à la Côte-Saint-André dans une vie agréable, un petit peu monotone peut-être, mais protégée du rude contact des aspérités sociales, quelque chose de douillet en somme.

A l’automne 1822, l’agitation s’empare de Paris et les étudiants en médecine, dont fait partie Berlioz, sont mobilisés

Berlioz est reçu bachelier à 17 ans à Grenoble et là il faut choisir une carrière. Alors son père veut absolument qu’il soit médecin. Hector et son cousin Alphonse Robert vont partir pour Paris.

Ce dernier va devenir Alphonse, un médecin distingué de la capitale, mais Hector, lui, ça va être autre chose. Il emménage rue Saint-Jacques. Sachez en passant qu’elle porte ce nom depuis l’époque romaine, parce que c’était le point de départ des pèlerinages à Saint-Jacques-de-Compostelle.

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A l’automne 1822, l’agitation s’empare de Paris. Il y a des menaces contre la presse à l’époque. Vous savez, on est dans cette 2e Restauration un peu compliquée, avec une aspiration à la liberté politique. Bref, les étudiants en médecine comptent au nombre des agitateurs.

Le tumulte finit par impatienter Louis XVIII, qui décide de fermer la fac de médecine pour 5 mois. Et ça, pour Berlioz, ça tombe très bien. C’est ce qui l’espérait. Il peut vaquer à d’autres occupations.

La suite, c’est Franck Ferrand qui vous la raconte…

 

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