Society a enquêté sur les activistes écologistes tentés par la violence

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Les brigades vertes, c’est une enquête du magazine Society. Ici, les anonymes sont évidement des lanceurs d’alerte, -c’est comme ça qu’on dit à gauche-, c’est plus élégant que dénonciateur. Et bien sûr, les terroristes se font appeler activistes.

Les militants radicaux écologistes sont parmi les plus surveillés par le pouvoir

Prenez Bastien : il confie à Society, « je pourrais participer à l’assassinat d’un PDG, je l’envisage sérieusement ». Et vous apprendrez de la bouche d’un chercheur du CNRS, qu’aujourd’hui les militants radicaux écologistes sont parmi les plus surveillés par le pouvoir. Society décrit l’itinéraire d’un écolo radicalisé : il passe de la Marche pour le climat à la lecture des rapports du Giec, à n’en plus dormir la nuit, rejoint extinction rébellion puis part visiter des ZAD.

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« En 2 ans je suis devenus révolutionnaire » clame-t-il, « je sais désormais que la seule solution aux problème de la planète c’est la destruction du capitalisme ». Comme l’écrit Daniel Schneidermann dans Libération ce matin, le succès médiatique des Zemmour et des Rousseau dit quelque chose d’une certaine soif de radicalité. La rage des supporters de l’une permet de comprendre celle d’en face. En réalité aujourd’hui seuls les gens raisonnables ont des problèmes de recrutement : artisans, restaurateurs, entrepreneurs.

David Abiker

 

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