Il y a un an, tout le monde en parlait du télétravail, mais rares étaient ceux qui voulaient vraiment le pratiquer à haute dose. C’était considéré comme une sorte de demande illégitime de la part des salariés, perçue par les directions comme un risque de perte de contrôle pouvant nuire à la productivité. Mais la crise du Covid 19 a tout changé.
Les réunions sur Zoom ou Teams ont permis de faire tourner les entreprises
On peut parler de véritable révolution du travail. Pendant le premier confinement, les entreprises n’ont pas eu le choix. Pour tous les cols blancs, tous ceux qui travaillent dans des bureaux, il a fallu basculer du jour au lendemain dans un télétravail pour tous, tous les jours. Et ce que cette expérience radicale a prouvé c’est que même si on était pas préparé, c’était possible. La révolution digitale est passée par là.
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Avec les ordinateurs et les téléphones portables, avec le cloud qui permet de stocker les documents et d’y accéder de n’importe où, avec les réunions sur Zoom ou Teams, on a pu continuer de faire tourner les entreprises. Du coup, le regard des encadrements a évolué. Aujourd’hui, ils ne sont plus si hostiles que cela au télétravail et on peut se dire que la nouvelle norme dans beaucoup d’entreprises ca ne sera plus un jour de temps en temps mais un ou deux jours toutes les semaines.
Télétravail : un salarié qui reste chez lui peut travailler plus longtemps
C’est trop tôt pour le dire mais j’espère qu’il n’y aura que des gagnants de cette révolution. Pour les entreprises, ça peut être finalement un gain d’efficacité car l’exemple a prouvé qu’un salarié qui reste chez lui peut travailler plus longtemps. Il perd moins de temps dans les transports et à la machine à café. L’entreprise va aussi pouvoir repenser l’aménagement du bureau, faire des économies de mètres carrés si les salariés ne viennent plus tous en même temps. Pour le salarié, il y a une forme de confort.
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Maintenant tout va être une question de dosage. Trop de télétravail, c’est moins de lien social, c’est le risque que le lien entre les salariés, entre le salarié et l’employeur se distendent un peu. Chez certains géants de la tech, les salériés ne vont pas remettre les pieds au bureau pendant 18 mois c’est trop. Chez PSA ils parlent de supprimer presque tous les bureaux. C’est sans doute excessif. Comme souvent le poison, c’est la dose et le télétravail c’est comme tout… il faut le consommer avec modération.
David Barroux