Emmanuelle Wargon, la ministre du Logement a été au cœur d’une polémique ce week-end suite à ses déclarations sur les maisons individuelles.
75% des Français rêvent d’une maison ou d’un pavillon
Emanuelle Wargon a déclaré que la maison : « répond à une recherche de confort, d’espace extérieur à soi, à la volonté de faire du logement son cocon. Mais nous sommes face à une urgence climatique qui ne se négocie pas. Nous devons l’affirmer de façon claire : le modèle de pavillon avec jardin n’est pas soutenable et nous mène à une impasse ». Les enquêtes d’opinion révèlent que 75% des Français rêvent d’une maison ou d’un pavillon, on peut donc comprendre que ces phrases aient fait l’effet d’une bombe. Dimanche 17 octobre la ministre a rétropédalé en affirmant que beaucoup l’avaient mal comprise et que l’on avait caricaturé ses propos. Emanuelle Wargon précise en fait qu’elle serait contre l’étalement urbain et non pas contre les maisons.
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Il est certain que si l’on construisait n’importe quoi, n’importe comment et à très grande échelle cela deviendrait un problème. On construit moins de 150.000 maisons individuelles par an en moyenne en France, cela n’est pas énorme. La construction et l’urbanisme sont en plus très encadrés car la France est le temple de la bureaucratie avec ses permis de construire et ses plans locaux d’urbanisme. Depuis des années on lutte contre l’étalement urbain en favorisant les maisons mitoyennes ou les zones pavillonnaires. Même si la ministre a peut-être été un peu maladroite dans ses propos, ses phrases traduisent quand même une forme de vision écologique punitive. On cherche à culpabiliser les Français alors qu’il existe des solutions. A l’échelle de la planète, la France et les Français sont parmi les meilleurs élèves. Nos nouvelles maisons sans chaudières au fuel et bien isolées, nos voitures électriques rechargées à l’électricité nucléaire sont des solutions pour concilier contrainte écologique et aspirations individuelles.
David Barroux
