Arrivé à la tête de la Philharmonie de Paris cet automne, Olivier Mantei a dû gérer le départ de plusieurs cadres importants de l’équipe dirigeante. Il en a également profité pour réorganiser certains départements et procéder à des nominations qui seront effectives en janvier 2022.
La programmation et la production de la Philharmonie unifiées au sein du département Concerts et Spectacles
La nomination fin avril à la tête de la Philharmonie de Paris d’Olivier Mantei pour succéder (depuis novembre) à Laurent Bayle et le départ de Marc Minkowski de la direction de l’Opéra de Bordeaux ont provoqué, comme on pouvait s’y attendre, un beau jeu de chaises musicales dans le milieu du classique français. C’est tout d’abord Louis Langrée qui a succédé en novembre à Olivier Mantei à l’Opéra-Comique. Jusque-là rien de trop compliqué.
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Là où ça devient plus complexe, surtout pour Olivier Mantei, c’est la nomination à la direction générale de l’Opéra de Bordeaux à compter du 1er janvier 2022 d’Emmanuel Hondré, actuel directeur du département Concerts et Spectacles de… la Philharmonie de Paris qui perd également sa directrice de la production Antonella Zedda qui rejoint la fondation Palazzetto Bru Zane en tant qu’administratrice générale.
Sarah Koné en charge de la responsabilité sociétale et de nouveaux projets
Le nouveau directeur général de la Philharmonie de Paris profite de ces départs pour réorganiser, dans un souci de transversalité, ces deux départements. Programmation et production seront donc réunis sous la direction conjointe de deux nouveaux responsables : Aurore Aubouin, en poste au Théâtre Royal de la Monnaie à Bruxelles, et d’Édouard Fouré Caul-Futy, auparavant délégué artistique de l’Orchestre de Paris où il sera remplacé par Christian Thompson (ex-Orchestre symphonique et Chœur de la radio suédoise).
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Olivier Mantei a également créé un nouveau poste, celui de directrice déléguée auprès de la direction générale en charge de la responsabilité sociétale et de nouveaux projets qu’il a confié à une de ses proches Sarah Koné, la fondatrice et directrice, avec succès, de la Maîtrise populaire de l’Opéra-Comique dont elle conservera, néanmoins, la direction artistique.
Philippe Gault
