Jusqu’à maintenant, les NFT (Non Fungible Token) concernaient essentiellement des œuvres d’art graphiques numériques qu’ils certifiaient de manière unique. Depuis le 20 janvier, la plateforme spécialisée Kolo propose la certification NFT d’interprétations, par des grands artiste, d’œuvres de musique classique.
Une œuvre d’art numérique certifiée NFT s’est vendue 69 millions de dollars
Les NFT sont devenus incontournables sur le marché de l’art. Ces « jetons non fongibles » (un objet unique qui n’est pas interchangeable) permettent de donner une valeur commerciale à des œuvres d’art, souvent immatérielles, en créant un certificat unique de titre de propriété négociable. L’engouement pour ces certificats numériques d’authenticité a ainsi permis, en mars 2021, à une œuvre numérique de l’artiste Beeple d’être vendue aux enchères par Christie’s pour 69 millions de dollars (en bitcoins) et le premier tweet du fondateur de Twitter, Jack Dorsey s’est vendu 2,5 millions $.
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Un nouveau marché qui s’intéresse désormais à la musique classique avec le lancement, le 20 janvier de la plateforme spécialisée Kolo, développée par le groupe chinois Kuke Music. Kolo propose ainsi de devenir propriétaire de la certification NFT de l’interprétation, par de grands musiciens, d’œuvres du répertoire classique. Pour se faire, la plateforme d’un catalogue de millions d’enregistrements originaux de musique classique et de jazz grâce à ses partenariats avec de grandes maisons de disque telles que Naxos, Ondine ou encore Orfeo.
The work being auctioned is the Moonlight Sonata performed by the famous musician Mr. Gulda, and I am delighted that the current bidding has increased by 100% over the starting price. https://t.co/j55GYEhucE#MusicNFT #NFT #Blockchain #MUSIC #NFTCommunity #NFTAuction pic.twitter.com/BgJTTsBJq2
— KOLO.Market (@KOLONFT) January 20, 2022
Le 25 janvier sera proposé un enregistrement de Pablo Casals
Dans un premier temps la plateforme met aux enchères et donc, à la certification de propriété NFT, tous les cinq jours des enregistrements. Le 20 janvier, pour son démarrage, c’est la Sonate Clair de lune (n°14) de Ludwig van Beethoven interprétée par le pianiste autrichien Friedrich Gulda qui a été proposée. Suivront, le 25 janvier, l’interprétation de la Suite n°1 pour violoncelle de JS Bach par Pablo Casals et, le 30, celle du Concerto pour violon en ré majeur de Johannes Brahms par Ginette Neveu. Sont annoncés pour le mois de février des enregistrements de Claudio Arrau (Concerto pour piano en la mineur de Robert Schumann) et d’Arturo Benedetti Michelangeli (Chaconne de la Partita pour violon n° 2 de JS Bach).
Philippe Gault
