Musée Wagner de Bayreuth : Une inondation abîme des milliers de livres et manuscrits

Crédit: Thomas Kohler - Richard Wagner Stiftung

Vendredi, le sous-sol du musée Richard Wagner à Bayreuth (Allemagne) a été partiellement inondé à cause du débordement d’une canalisation d’évacuation. Selon une première estimation, un tiers des livres et manuscrits historiques archivés par le musée a été endommagé.

Près de 4 000 ouvrages abîmés dans l’inondation

Plus de 50 pompiers ont été réquisitionnés vendredi 18 mars dans l’après-midi pour mettre fin à une inondation au Musée Richard Wagner, haut lieu culturel de Bayreuth. À l’origine de cet incident, une valve d’évacuation des eaux d’arrosage du jardin qui ne s’est pas fermée et a donc provoqué ce débordement dans le sous-sol de la Maison Wahnfried qui abrite le musée consacré aux archives et à l’œuvre du grand compositeur allemand.

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Si le débordement n’a pas dépassé les 15 cm, il a malheureusement endommagé une grande quantité des 12 000 livres et manuscrits historiques qui y étaient entreposés dans des cartons. Selon une première estimation, près de 4 000 ouvrages auraient été touchés et ont donc dû être transportés par les pompiers de Bayreuth dans la Maison Siegfried Wagner, une annexe dont le fils de Richard Wagner avait fait sa demeure en 1894.

Les documents touchés vont être « lyophilisés » à Leipzig

Selon le directeur du musée, l’origine de l’accident est dû à une « chaîne de circonstances malheureuses ». Les livres étaient dans des boîtes en carton dans une pièce du sous-sol traversée par une conduite d’évacuation d’eau. Il semble qu’une de ces boîtes se soit renversée et a bloqué le trop-plein de cette canalisation qui a donc débordé. Sven Friedrich indique que l’eau étant potable, les dégâts seront limités. « Les livres sont endommagés mais pas détruits » a-t-il précisé. Malgré tout, les documents touchés vont devoir être transférés à Leipzig dans une unité spécialisée où ils vont être « lyophilisés » (séchés sous vide) afin de retrouver leur aspect d’origine avant être rapatriés au Muse Wagner.

Philippe Gault

 

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