8 mois après leur interprétation de la 5e Symphonie de Beethoven en « Body tap » (percussion corporelle) dont la vidéo a fait le buzz sur les réseaux sociaux, les choristes basques d’un collège de Cambo-les-Bains ont remis ça. Lundi, ils se sont rassemblés à Saint-Jean-de-Luz pour interpréter et enregistrer leur version du Boléro de Maurice Ravel, le compositeur natif de Ciboure au Pays Basque.
La vidéo de la 5e Symphonie de Beethoven a été vue plus de 850 000 fois
En mai 2021, la performance des collégiens de la chorale Les Colibris du Collège Saint-Michel-Garicoïtz de Cambo-les-Bains (Pyrénées-Atlantiques) interprétant en « Body tap » la 5e Symphonie de Ludwig van Beethoven dans le Parc de la Villa Arnaga avait fait le buzz. À ce jour, la vidéo a été vue plus de 850 000 fois. De quoi encourager les jeunes choristes (entre 12 et 15 ans) et leur professeure Nelly Guilhemsans à remettre ça.
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Cette fois-ci, ils ont tenu à rendre hommage à l’illustre compositeur local Maurice Ravel. Et c’est à Saint-Jean-de-Luz, à quelques kilomètres de Ciboure, autour du kiosque de la place Louis XIV que plus de 200 jeunes choristes se sont réunis pour interpréter à leur manière le célèbre Boléro, que le compositeur basque imagina en 1928 à… Saint-Jean-de-Luz. Pour l’occasion, les grands moyens ont été employés. Plusieurs caméras, des drones, un mannequin à l’effigie de Maurice Ravel de 4 mètres de haut et près de 6 heures d’enregistrement pour un clip qui sera bientôt mis en ligne.
Quand les élèves du collège Saint-Michel Garicoïts de Cambo interprètent le #Boléro de Ravel en mode "bodytap" (percussions corporelles). C'était ce lundi sur la place Louis XIV à Saint-Jean-de-Luz @F3euskalherri pic.twitter.com/jwmgE8rHzR
— Andde Irosbehere (@anddeiros) January 24, 2022
Les choristes ont répété 2 heures par semaine depuis septembre
Ce lundi, les 200 collégiens vêtus de marinières ont donc, pendant de longues heures sous un soleil bienvenu, claqué des doigts, tapé des mains et des pieds, frappé leurs cuisses et leur torse pour enregistrer les prises qui permettront la création de cette vidéo d’environ 4 minutes, réalisée par Michel Jakobi, déjà aux manettes pour celle de Beethoven. Sur France Bleu Pays Basque, Nelly Guilhemsans a confié que ses élèves ont répété à raison de 2 heures par semaine depuis le mois de septembre pour atteindre un niveau de performance qui selon elle « est difficile, car il faut une motricité, avoir le sens du rythme. Et puis, petit à petit, seconde après seconde, on fait les quatre minutes. Ils ont une énergie incroyable ».
Philippe Gault
