Ibrahim Maalouf, accusé d’agression sexuelle, relaxé en appel

Le trompettiste franco-libanais Ibrahim Maalouf, accusé d’avoir agressé sexuellement une collégienne de 14 ans en 2013, a été relaxé ce mercredi par la cour d’appel de Paris.

Ibrahim Maalouf a toujours nié toute agression sexuelle

L’artiste de 39 ans, lauréat des Victoires de la musique et d’un César, avait été condamné en première instance en décembre 2018 à 4 mois de prison avec sursis et 20.000 euros d’amende. Ibrahim Maalouf, qui n’était pas présent pour la décision ce mercredi, a toujours nié toute agression sexuelle et avait fait appel. A l’audience en appel le 2 juin, l’avocate générale avait requis deux ans de prison avec sursis à son encontre ainsi que 40.000 euros d’amende.

A lire aussi

 

La jeune fille, qui était en stage au moment des faits, avait déclaré que le musicien l’avait embrassée une première fois un soir à la sortie d’un cinéma en 2013. Lui avait affirmé qu’elle était à l’origine du baiser, assurant avoir repoussé ses avances. 2 jours plus tard, selon la version de la plaignante, il l’avait à nouveau embrassée, cette fois dans son studio d’enregistrement d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), puis « attrapée par le bassin » , mimant un acte sexuel.

 

Ibrahim Maalouf avait été placé en garde à vue en 2017

Cette deuxième séquence n’a jamais existé, avait soutenu l’artiste, qui a produit entre les deux instances de nouveaux justificatifs de son emploi du temps à cette date. Les parents de la jeune fille avaient signalé les faits un an plus tard, après qu’elle s’était confiée à un médecin. Elle avait commencé à se scarifier et à avoir des troubles alimentaires et a depuis effectué plusieurs hospitalisations et thérapies. Une enquête avait été ouverte dans la foulée par le parquet de Créteil débouchant sur le placement en garde à vue en janvier 2017 d’Ibrahim Maalouf. Le trompettiste sera de retour sur scène à l’occasion de la 11e édition des Musicales du Parc des Oiseaux qui se dérouleront du 30 août au 13 Septembre à Villars-les-Dombes (01).

 

Philippe Gault (avec AFP)

Retrouvez l’actualité du Classique