A l’occasion de la reprise de la production du Trouvère de Verdi dans la mise en scène d’Alex Ollé à l’Opéra de Paris, Urs Schönebaum qui en a signé les somptueux éclairages sera, ce lundi 6 février à 20h, l’invité du journal du classique.
Les lumières créées par Urs Schönebaum sculptent la scène et dessinent les décors
Créée en 2016, reprise en ce moment et jusqu’au 17 février à l’Opéra de Paris, la production du Trouvère de Verdi mise en scène par Alex Ollé témoigne d’une saisissante force dramatique. Le metteur en scène a choisi de situer l’action au moment de la Première guerre mondiale, tout en optant pour un univers visuel plutôt intemporel : un décor abstrait fait de monolithes s’élevant ou disparaissant, évoquant tantôt des tranchées, tantôt des cercueils ou même le mémorial juif de Berlin. Une simplicité et une modernité sublimées par de remarquables jeux de lumière sculptant la scène, dessinant les décors et soulignant les accents dramatiques de la partition.
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Urs Schönebaum, le créateur de ces lumières, nous racontera ce soir sa démarche sur ce spectacle et reviendra sur quelques autres productions emblématiques de l’Opéra de Paris auxquelles il a été associé aux côtés de Pierre Audi et de William Kentridge. Ce grand maître de l’éclairage collabore avec les plus grands metteurs en scène et les plus prestigieuses institutions internationales. On pourra, de nouveau, apprécier son travail en France cet été au festival d’art lyrique d’Aix-en-Provence, dans une nouvelle production de L’Opéra de Quat’sous de Kurt Weill mise en scène par Thomas Ostermeier.
Laure Mézan
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