Ce matin à 8h15 sur Radio Classique
Sylvain Maillard, député LREM de Paris
Invité de Renaud Blanc
Code du Travail : « Ne pas passer par ordonnances, ce serait perdre une année supplémentaire »
Extraits :
A propos de la non candidature de Valérie Pécresse à la présidence du parti LR
« Pour avoir fait campagne pour elle, je suis satisfait de son bilan à la tête de la région Ile-de-France. Pour ce qui est du niveau national, ce sont leurs affaires. »
A propos du non report de la réforme fiscale
« Il y a des discussions sur le cadencement des promesses de campagne. Il se fera en fonction de contexte économique. C’est à Edouard Philippe d’arrêter ce qui est prioritaire pour l’année à venir. »
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« Nous avons à faire l’ensemble du programme d’Emmanuel Macron. »
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« Il y a toujours une discussion d’arbitrage au sein du pouvoir sur l’ordonnancement des différentes politiques. Il faut rester sur la ligne politique annoncée par Edouard Philippe. »
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« Bien sûr, nous pouvons concilier rigueur budgétaire et baisse des impôts. C’est fondamental puisqu’il faut relancer la machine économique. »
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« Nous sommes intoxiqués par la dépense publique depuis trop longtemps. Etre déficitaire n’est pas grave si nous faisons de l’investissement de structure. Le problème est que nous faisons de l’investissement de fonctionnement duquel il faut se désengager. »
A propos du jour de carence et de la suppression de postes de fonctionnaires
« Le jour de carence, nous l’avions annoncé pendant la campagne, il s’agit d’une mesure de justice sociale. »
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« Concernant la suppression de postes de fonctionnaires, nous profiterons du départ à la retraite des baby-boomers pour économiser environ 125 000 postes. Cela n’implique pas moins de service public mais une modernisation, une optimisation de celui-ci. »
A propos de la réforme du code du Travail
« C’est d’abord une promesse de campagne sur laquelle nous avons dit que nous allions agir rapidement. C’est pour cela que nous voulons réformer par ordonnances.»
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« Nous avons besoin de redonner de la flexibilité sur le marché du travail. Bon nombre des emplois sont bloqués à l’heure actuelle parce que les chefs d’entreprise ont peur d’investir, de prendre le risque d’embaucher une personne supplémentaire.»
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« Ne pas passer par ordonnances, ce serait perdre une année supplémentaire.»
A propos de la rebaptisation du compte pénibilité en compte prévention
« Il faut absolument simplifier le compte pénibilité. Ce qu’annonçait Muriel Pénicaud hier tient de la justice sociale. C’est-à-dire que c’est à un médecin du travail qu’il revient de dire qui est apte à continuer à travailler et qui ne l’est plus. »
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« Nous aurons des carrières fragmentées. Nous allons changer peut-être 10, 15 fois d’entreprise. »
A propos de ses fonctions chef d’entreprise / député
« La fonction de député, c’est 7 jours sur 7 mais j’ai souhaité conservé mon activité professionnelle le plus longtemps possible. J’ai également une responsabilité sociale par rapport à mes employés. De plus, cela me permet de garder les pieds dans la réalité. »
A propos de son départ de l’UDI
« Contrairement à moi, bon nombre de personnes de l’UDI, dont Hervé Morin, ne pensaient pas qu’Emmanuel Macron pouvait représenter nos intérêts à l’élection présidentielle. »