SNCF : « Le statut des cheminots doit évoluer » Aurore Bergé

Ce matin à 8h15 sur Radio Classique
Aurore Bergé, députée LREM des Yvelines
Invitée de Renaud Blanc

SNCF : « Le statut des cheminots doit évoluer »

A propos de Laurent Wauquiez

« Il y a cette volonté d’opposer un Président qui s’adresse uniquement aux métropoles et la ruralité »
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« Je ne suis pas certaine que sa fable du paysan tienne longtemps pour quelqu’un qui a vécu en ville et qui a fait les grandes écoles parisiennes »
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A propos de la ruralité et de l’Ecole :

« Malgré la tentation d’opposer la ruralité et la ville notamment sur la question de l’école, on veut maintenir des classes en zone rurale car on sait que l’école est le poumon de nos villages »

A propos de la SNCF

« Les syndicats sont libres de leur choix. Je préfère cependant me dire qu’ils ne vont pas faire un appel immédiat à la grève »
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« Je ne me suis pas sentie humiliée par le recours aux ordonnances. Les débats ont existé car il y a eu des lois d’habilitation votées par le Parlement. C’est un choix différent du projet de loi. Je ne me sens pas dépossédée sur la réforme ferroviaire. Cela pose la question de l’organisation du débat parlementaire. »
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« La SNCF est une grande entreprise publique qui n’a jamais autant dégagé de bénéfice mais qui a 50 milliards de dette »
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« Les cheminots n’ont plus les mêmes contraintes qu’avant. Le statut des cheminots doit évoluer. Si on veut créer des investissements, il faut assumer la nécessité de réformer »

A propos des réformes

« Le rôle d’un Président est de dialoguer et d’arbitrer en dernier recours »
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« On a lancé plusieurs chantiers. Les réformes s’emboitent les unes, les autres pour générer la transformation du pays »
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« L’idée que le Président a derrière la tête est très claire : c’est le projet pour lequel il a été élu. »
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« Il y a une continuité entre la réforme du travail et celle de la formation professionnelle »
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« Les Français veulent voir des résultats concrets dans leur quotidien »

A propos du prix du tabac

« L’idée est de faire changer les comportements, ce n’est pas de baisser le pouvoir d’achat. Face au risque sanitaire posé par le tabac, la responsabilité de l’Etat est que les Français fument de moins en moins et de réinvestir l’argent qui rentre dans les caisses dans la question de la prévention et de la Santé publique »

A propos des réseaux sociaux

« C’est un enjeu de communication qui permet d’avoir un dialogue direct et de la proximité mais c’est aussi un déversoir inouï de haine. »
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« La question de la responsabilité des réseaux sociaux est posée : vont-ils pouvoir agir concrètement sur la régulation et le déférencement des contenus comme ils le font pour lutter contre le terrorisme ? »
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« Pour l’instant les réseaux sociaux sont encore frileux car ce type de protection nécessiterait de recruter massivement. »